Frontières : Dr Fourar évoque le risque du nouveau variant Covid-19

Frontières : Dr Fourar évoque le risque du nouveau variant Covid-19

Le porte-parole du comité scientifique de suivi de l’évolution de l’épidémie du coronavirus Dr Djamel Fourar est revenu ce dimanche 17 janvier sur la situation épidémiologique et l’épineuse question de la réouverture des frontières.

Lors de son passage sur les ondes de la chaine 2 de la Radio nationale, le responsable a réitéré la nécessité « du respect des mesures préventives que sont le port du masque, le lavage régulier des mains ainsi que la distanciation sociale ».

Cependant, il a rappelé que la vaccination « demeure la seule solution contre ce virus ». Pour ce qui est de la situation épidémiologique, Dr Fourar s’est félicité « de l’impact positif du confinement partiel, à nouveau reconduit dans nombre de wilayas du pays ».

À ce propos, il a rappelé que le relâchement de la population avait entraîné, en juillet dernier, un pic de 17.000 cas de contaminations lors de la 1e vague et de 25.000 cas lors de la seconde, en novembre écoulé.

Et c’est pour cela qu’il a rappelé la nécessité de « demeurer prudents » avant d’envisager toute réouverture des frontières.

« Si nous ouvrons les frontières, nous risquerons de recevoir le nouveau variant du Covid-19 », a-t-il mis en garde, avant de préconiser de « s’habituer à vivre avec le virus, en s’en tenant au strict respect des mesures de précaution ».

Début cette semaine de la formation des encadreurs de la campagne de vaccination

Concernant la campagne de vaccination, l’invité de la Radio a fait savoir que « la stratégie nationale de vaccination prévoit, entre autres, la formation des encadreurs de la campagne de vaccination qui débutera cette semaine »,

Dans le même contexte, le porte-parole du comité scientifique a rappelé que cette campagne sera « entamée avant fin janvier en cours », et que l’Algérie réceptionnera le 1er lot du vaccin russe Spoutnik V (500.000 doses).

Le vaccin sera administré « obligatoirement en 2 doses, pour la même personne avec un intervalle de 21 jours », d’autant que chaque dose ne procure que 50 % d’immunité contre le virus ».

Selon le même responsable, le personnel de la santé sera la première catégorie de la population à en bénéficier, suivie des différents corps de sécurité, des citoyens âgés de 65 ans et plus puis des malades chroniques.