Frontière franco-espagnole : coup dur pour les haragas algériens

Frontière franco-espagnole : coup dur pour les haragas algériens

L’immigration clandestine en France, a été de tout temps au cœur des débats politiques et la pression migratoire est devenue plus intense que jamais, surtout que les conditions de vie des « harragas » sont devenues lamentables et quasi insoutenables.

Certains politiciens font de cette problématique un fil rouge de leur campagne présidentielle, notamment ceux de l’extrême droite. Certains vont même jusqu’à recommander de rétablir « le délit de séjour » irrégulier pour les migrants clandestins aboli en 2012.

La petite ville côtière de Cerbère, dans le sud de la France, est connue pour être la porte principale de la clandestinité. Relevant un chiffre record de 13 000 migrants clandestins entrés en France, ont procédé, depuis mardi 13 janvier, à des contrôles intensifs aux divers points frontières France et l’Espagne.

Les sans papiers algériens sont majoritaires

Il convient de préciser que les autorités françaises ont procédé au renforcement des contrôles sur l’arrivée de migrants sans papiers. Il est désormais obligatoire, pour accéder au territoire français, de présenter des documents en règle, comme le note le média français, « Le Midi Libre ».

Selon la même source, la quasi-majorité des migrants entrant en France de manière illégale viennent de l’Algérie soulignant que le nombre de ces derniers est en hausse considérable depuis quelque temps.

Marine Le Pen veut rétablir « le délit de séjour irrégulier »

Le 6 janvier dernier, la candidate à l’élection présidentielle de 2022, Marine Le Pen, s’est rendue dans les Pyrénées-Orientales pour justement défendre « une politique dissuasive » d’immigration.

La patronne du parti de l’extrême droite, le Front national, a appelé au renforcement des moyens de lutte contre l’immigration « à l’infini ». Pour elle, si la France poursuit sa politique attractive d’immigration, le problème ne sera jamais résolu.

Le Pen recommande, dans ce sens, de rétablir « le délit de séjour » irrégulier pour les migrants clandestins afin de stopper ce phénomène, qui selon elle, met en péril le développement du pays dans tous les secteurs.