La gendarmerie nationale a renforcé son dispositif de sécurité, le long de la frontière algéro-tunisienne, par l’arrivée de deux nouveaux escadrons des groupes des gardes frontières (GGF).
Ce renforcement est devenu nécessaire après la montée en puissance des groupes terroristes qui opèrent en Tunisie et leurs ramifications en Libye et en Algérie.
Ces deux escadrons implantés à Bekkaria et El-Kouif, devront couvrir également les wilayas de Souk Ahras et El- Tarf.
La protection de cette bande frontalière, d’environ 300 km de long, est présentement assurée par 28 brigades de gendarmerie nationale, 4 compagnies territoriales, 4 sections de sécurité et de recherche dont une est chargée de la sécurité des biens et des personnes, 2 unités de GGF à Bir El-Ater et Laouinet, et un escadron de sécurité motorisé.
Des moyens héliportés
Pour rappel, les unités des groupes des gardes frontières (GGF) consistent à surveiller avec des moyens héliportés, en permanence les zones frontalières, à observer et à détecter toute incursion de nature à porter atteinte à l’intégrité ou à la sécurité du territoire et à prévenir et réprimer l’immigration illégale et le trafic de carburant et des stupéfiants.
L’Algérie a des frontières communes longues de 2.850 km avec 5 pays où les conflits internes ne sont pas sans conséquences sur notre pays. Les GGF travaillent en coordination avec l’ANP pour traquer les terroristes et autres narco-trafiquants.