Des sources locales de la frontière nord de notre pays, ont révélé que le Maroc a entrepris une opération de suivi et de contrôle de la ligne des tranchées que les forces de l’Armée nationale populaire Algérienne avaient creusé pour la lutte contre la contrebande et le trafic de drogue, par l’utilisation d’hélicoptères militaires pour visionner leurs zones adjacentes à la frontière algérienne.
Ces informations ont été également révélé par des sources Marocaines qui avaient signalé que les autorités marocaines ont procédé à l’utilisation d’hélicoptères pour surveiller les tranchées creusées par l’Algérie le long de la frontière, de Merset Benmehidi à la zone de Sidi Aissa, commune de Bouihi, daïra frontalière de sidi Djillali. Les mêmes sources ont indiqué que le Makhzen veut obtenir plus de détails en utilisant les hélicoptères à la surveillance aérienne des différentes zones frontalières près de l’Algérie, et plus particulièrement la wilaya de Tlemcen située à l’extrême ouest de l’Algérie.
Les observateurs se demandent sur l’énigme qui pousse le Maroc à oser utiliser des hélicoptères à proximité de la frontière du territoire national, alors qu’il avait refusé la plupart des décisions suggérées par les Algériens pour la sécurité du territoire, il a même rejeté les suggestions qui sont intervenues lors des différentes rencontres de pays du bassin méditerranéen, et ce dans le cadre de la lutte contre les réseaux de trafic de drogue qui sont encore très actifs.
Oui des réseaux de trafic de drogue, sous la protection de parties non déclarées dans le système du Makhzen, qui cherche à mettre la pression sur l’Algérie par le biais du trafic de drogue, la contrebande, et l’hémorragie économique en continue.
Aussi, il faut reconnaitre que le Maroc refuse d’utiliser ses forces dans la lutte contre le phénomène de la migration, qui à chaque fois, accuse l’Algérie d’expulsion d’immigrants clandestins vers son territoire, alors que nul n’ignore que tous les immigrants qui ont atterri au Maroc sont arrivés par avion de divers pays africains, que les services de sécurité Marocains mettent dans des camps et des zones de transit avant que les autorités du Makhzen ne les expulsent vers le territoire national,, un état de fait et des allégations, ainsi que des mauvais traitements du Maroc contre les immigrés africains, une situation dénoncée par les associations marocaines des droits de l’homme.
Il est à noter dans un contexte similaire, que les forces de l’Armée nationale populaire ont pu arrivé en peu de temps à maitriser la situation sécuritaire sur la frontière en creusant des tranchées pour protéger la frontière d’infiltration de véhicules marocains chargés de tonnes de kif traité vers le territoire national. Il est à rappeler que l’année 2012 et le premier semestre de 2013, ont connu un afflux sans précédent de grandes quantités de drogue vers l’Algérie. Une situation qui avait incité en Juillet dernier les autorités Algériennes à creuser des tranchées, ce qui n’a pas été du gout des autorités marocaines, qui se sont vues encerclées.
Touffik