Le coordinateur général du Front El Moustakbal (FM) (en cours de création), Belaid Abdelaziz, a indiqué jeudi que « la participation de son parti aux prochaines législatives n’a pas été encore tranchée », rappelant que cette formation politique a été dernièrement autorisée à tenir son congrès constitutif.
Après la tenue du congrès constitutif dont les travaux se dérouleront du 9 au 11 février prochain, un dialogue sera ouvert avec la participation des représentants de 48 wilayas pour trancher la question de la participation du parti aux législatives, a précisé Abdelaziz Belaid. Si le parti décide de prendre part aux législatives, a-t-il poursuivi, il est prêt à mettre en place ses listes électorales à travers l’ensemble des wilayas du pays y compris la liste relative à la communauté nationale à l’étranger. L’objectif du parti est d’ »édifier une formation politique sur des bases solides », a-t-il dit. Pour ce qui est des mesures prises pour « assurer des élections transparentes »,le coordinateur général du FM les a qualifié d »’importantes » estimant que cela n’empêche pas de fournir davantage d’efforts d’autant que les précédentes expériences ont, a-t-il dit, « démontré un parti pris de l’administration en faveur de certains partis ». Les partis, a souligné Abdelaziz Belaid, doivent remplir leur rôle dans la garantie d’élections transparentes à travers le déploiement d’observateurs au niveau des bureaux de vote et lors du dépouillement. S’agissant d’une éventuelle abstention des citoyens de voter, Abdelaziz Belaid a estimé que la participation ou non dépendait de l’importance qu’accordent les électeurs à ces élections, appelant les partis à choisir les candidats appropriés. Par ailleurs, le coordinateur général du FM a souligné que le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales est en « droit de s’assurer » des listes des membres fondateurs des partis et de leurs programmes rappelant que son parti n’a rencontré aucun problème de cet ordre car la majorité des adhérents n’ont pas de « passé politique » et la plupart sont des jeunes intellectuels.
Par : Mokrane Chebbine