Front de mer de Collo: Le tapage nocturne empoisonne la vie des riverains

Front de mer de Collo: Le tapage nocturne empoisonne la vie des riverains

d-le-tapage-nocturne-empoisonne-la-vie-des-riverains-3c664.jpgLe Front de mer fait l’objet, depuis le début du mois de Ramadhan, d’une pollution sonore provoquée par deux motos de grosses cylindrées, que rien ni personne ne semble pouvoir arrêter.

Le Front de mer débarrassé cette saison estivale des baraques de fortune qui occupaient toute la largeur du trottoir redevient de nouveau un site de quiétude qui attire beaucoup plus de familles à la recherche de la fraîcheur de l’air marin pour oublier les journées caniculaires de ce mois de Ramadhan. En effet, cette année, aucune de ces baraques, qui proposent des produits comestibles d’une hygiène douteuse n’a été tolérée sur le site, laissant place à des cabines démontables et d’une architecture unifiée proposées par l’APC pour la pratique commerciale. Une très bonne initiative, faut-il le souligner, même si le concepteur de ces cabines en verre exposées au soleil pendant toute la journée n’a pas tenu compte de la chaleur intérieure. Cela a permis aux habitués du boulevard Front de mer de se réapproprier les larges espaces des trottoirs faisant face à la mer. Auparavant ces espaces étaient occupés principalement par les tables des cafés terrasses et des fast-foods, ne laissant aux piétons que la chaussée qu’ils disputaient aux véhicules fréquentant densément ce site. Dans ce nouveau décor, les familles avec enfants qui préfèrent se balader le long du Front de mer ne sont plus gênées.

Idem pour ceux qui préfèrent s’attabler au niveau des terrasses de la façade sud. Mais comme il n’y a pas de roses sans épines, le Front de mer fait l’objet, depuis le début du mois de Ramadhan, d’une pollution sonore provoquée par deux motos de grosses cylindrées, que rien , ni personne ne semble pouvoir arrêter qui font des va-et-vient incessants, s’attirant le courroux des riverains. Les deux motards qui ont volontairement enlevé le silencieux des pots d’échappement de leurs machines narguent ainsi les fidèles de ce site avec des grondements insupportables. Le Front de mer étant devenu leur lieu de prédilection, ils s’y adonnent à des exhibitions semblables à celles des voltigeurs professionnels, et ce, en plein milieu de la circulation automobile. Et cerise sur le gâteau, une fois le Front de mer vidé des promeneurs, ces motards, toute honte bue, prolongent leur rodéo jusqu’aux premières heures du jour, dérangeant les habitants des cités urbaines en plein sommeil. Tout ce tapage se fait au nez et à la barbe des policiers en faction, qui ne lèvent pas le petit doigt pour y mettre fin, ne serait-ce que pour sanctionner les innombrables infractions au code de la route que ces motards commettent