Fréquentes altercations entre commerçants et automobilistes, Le stationnement sur les trottoirs se banalise

Fréquentes altercations entre commerçants et automobilistes, Le stationnement sur les trottoirs se banalise
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Avec un parc automobile devenu très dense à Oran, l’absence de parkings officiels, l’exiguïté de certaines rues qui ne permet pas la circulation dans les deux sens, mais surtout le comportement hors-la-loi de certains automobilistes, garer sa voiture est devenu pour les milliers d’automobilistes, un véritable casse-tête dans la capitale de l’Ouest.

En effet, depuis l’avènement du tramway dont l’itinéraire traverse de grandes artères, à l’exemple de l’avenue Hamou Mokhtar (ex-St Eugène), beaucoup d’automobilistes, du fait de l’étroitesse de la chaussée sur laquelle il est encore possible de rouler en provenance du rond-point de Dar El Beïda (Castors) et en allant vers la place Moulay (St-Eugène), n’hésitent pas à garer leurs véhicules carrément sur le trottoir, dans le but de libérer la circulation. Cette situation est très embarrassante pour les piétons qui ne peuvent plus emprunter le trottoir et se voient ainsi obligés de se déporter sur la chaussée avec les risques qu’ils encourent d’être heurtés par des voitures.

De plus, les quelque commerces encore ouverts sur cette avenue, se retrouvent complètement paralysés par ces véhicules qui gênent énormément les accès. En raison de cet état de fait, il est devenu courant d’assister au quotidien, à des altercations entre automobilistes et commerçants qui se plaignent de cet encombrement devant leurs établissements.

Cela est encore plus palpable au niveau du centre-ville, où en raison d’un stationnement anarchique, notamment dans les ruelles adjacentes, l’encombrement de la chaussée et des trottoirs atteint son paroxysme. Les commerçants estiment que ces voitures garées devant leurs magasins influent négativement sur le rendement de leur commerce, puisqu’elles masquent les vitrines à longueur de journée, ce qui réduit la clientèle selon eux.

En attendant les parkings à étages prendre forme dans le paysage urbain de la deuxième ville du pays, qui tardent encore à voir le jour, le cauchemar des automobilistes au moment de garer leurs véhicules, n’est, manifestement, pas près de prendre fin.

S.A.Tidjani