Une affaire de triche au baccalauréat vient une nouvelle fois rappeler la vigilance des autorités face aux tentatives de fraude lors des examens officiels. Ce mardi 17 juin 2025, une candidate au baccalauréat, identifiée par les initiales A.Kh., a été prise en flagrant délit alors qu’elle communiquait illégalement avec sa sœur à distance.
Le procureur de la République près le tribunal de Blida a révélé que l’incident s’est produit dans un centre d’examen de la wilaya de Blida, lors de l’épreuve de philosophie. Grâce à un dispositif Bluetooth dissimulé, la candidate a réussi à entrer en contact avec sa sœur, A.B., qui se trouvait à l’extérieur. La manœuvre avait pour but de recevoir les réponses au sujet de philosophie qui avait été transmis en temps réel.
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Un an de prison pour une candidate au bac et sa sœur pour usage frauduleux du Bluetooth
Les surveillants du centre, alertés par un comportement suspect, ont immédiatement procédé à une vérification, permettant ainsi de mettre au jour le stratagème. Les forces de l’ordre ont été dépêchées sur place pour constater les faits et arrêter les deux sœurs impliquées dans cette opération de fraude organisée.

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Présentées dès le lendemain, le 18 juin, devant le parquet de Blida, les deux suspectes ont été déférées en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. Elles étaient poursuivies pour avoir divulgué des sujets et des réponses d’examen en utilisant des moyens de communication illicites, en l’occurrence un dispositif Bluetooth.
Deux sœurs derrière les barreaux à Blida
Le tribunal a statué dans la journée. A l’issue de l’audience, les deux sœurs ont été condamnées à un an de prison ferme et à une amende de 50 000 dinars chacune. La décision prévoit également leur placement immédiat en détention.
Cette affaire s’inscrit dans le cadre d’une lutte renforcée contre les actes de fraude lors des examens nationaux, alors que les autorités algériennes multiplient les mesures pour garantir l’intégrité et la transparence du baccalauréat. Les peines prononcées visent à dissuader toute tentative de triche à l’avenir.
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Depuis plusieurs années, des cas similaires sont régulièrement signalés malgré les dispositifs de surveillance renforcés. L’usage de la technologie à des fins de tricherie reste un défi majeur pour les organisateurs des examens. Les autorités appellent les candidats et leurs familles à respecter l’éthique de ces épreuves, essentielles pour l’avenir des jeunes et la crédibilité du système éducatif national.