Le président français, François Hollande, a souligné, lundi à Alger, que les relations algéro-françaises étaient « fructueuses » notamment sur le plan économique, observant que le partenariat bilatéral a enregistré « des progrès significatifs » particulièrement depuis ces deux dernières années.
« Ce que je retiens (…) une relation confiante entre la France et l’Algérie, une relation fructueuse entre la France et l’Algérie notamment sur le plan économique », a également déclaré le président français lors d’une conférence de presse tenue à l’occasion de sa visite de travail et d’amitié en Algérie.
Evoquant les discussions qu’il a eues avec le président Abdelaziz Bouteflika et le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, il a fait savoir qu’elles avaient porté sur l’évaluation des relations politiques et économiques depuis décembre 2012, date de sa première visite d’Etat en Algérie.
Cette évaluation a fait ressortir des « progrès significatifs », a indiqué le président français, en citant comme exemple les projets de partenariat conclus ou déjà concrétisés avec le constructeur automobile Renault et les deux groupes Alstom et Sanofi.
Il a alors considéré que le partenariat économique et commercial bilatéral n’avait pas cessé de se renforcer grâce au travail du Comité de haut niveau établi par les deux pays, qui est aussi chargé de faire le point, chaque année, sur les actions engagées en matière d’investissements et des partenariats.
Sur ce point, M. Hollande a révélé qu’un projet d’implantation en Algérie d’une usine du constructeur de véhicules Peugeot était « en discussion avancée » et que les deux parties algérienne et française travaillent pour faciliter l’installation de cette unité.
« Cette implantation aura des conséquences positives aussi bien pour l’économie algérienne que française », a-t-il avancé en estimant que Renault « a donné l’exemple » dans ce créneau de partenariat.
« Nous voulons attirer des investisseurs français en Algérie et même des investisseurs algériens en France. Les PME (françaises) particulièrement sont les bienvenues en Algérie », a-t-il noté.
Le chef d’Etat français a dit avoir aussi évoqué avec M. Sellal d’autres projets de partenariat avec le groupe pétrolier Total dans les domaines énergétique et d’industrialisation.
A la question de savoir si les projets de Total en Algérie porteraient aussi sur le domaine des hydrocarbures non conventionnels tel le gaz de schiste, M. Hollande a répondu qu’il s’agira de « faire autre chose que le gaz de schiste ».