François Hollande a annoncé vendredi qu’il se rendrait avant la fin de l’année en Algérie, qui reste pour le moment réticente à l’idée d’envoyer une force africaine dans le nord du Mali pour déloger les groupes islamistes qui ont pris le contrôle de la région.
« L’Algérie considère qu’il y a encore des dialogues à engager, nous en reparlons dans notre déplacement à la fin de l’année quand je me rendrai en Algérie », a-t-il déclaré à Malte lors d’une conférence de presse organisée à l’occasion d’un sommet entre des dirigeants des deux rives de la Méditerranée.
« L’Algérie a suffisamment payé pour savoir ce qu’est le terrorisme. C’est pour cela que je respecte la position des Algériens », a-t-il ajouté.
Le président français a aussi estimé que « nul ne ferait obstacle » au conseil de sécurité de l’Onu à une résolution autorisant l’envoi d’une force au Mali, que la France est prête à appuyer sans toutefois engager elle-même des hommes.