L’Algérie et la France signeront en décembre prochain un accord de coopération dans le domaine de l’agriculture avec l’objectif d’aider le développement de la production agricole.
C’est l’ambassadeur de France à Alger qui a révélé cette information lors des rencontres 2012 franco-algériennes des céréales organisées par l’association “France Export Céréales”, en précisant que cet accord “permettra le transfert du savoir faire français au profit des différents intervenants dans le secteur agricole algérien, notamment l’appui aux projets de développement rural”.
Selon le président de cette association, Jean-Pierre Langlois-Berthelot, l’un des principaux axes de cet accord sera le développement de la production des céréales.
Cet accord sera l’aboutissement de l’installation en janvier dernier d’un groupe de travail sectoriel algéro-français de coopération dans le domaine de l’agriculture et du développement rural. Un groupe de travail mis en place par le ministre de l’agriculture Rachid Benaïssa et l’ex-ambassadeur français Xavier Driencourt.
Les experts de ce groupe sont chargés de l’élaboration d’un mémorandum de coopération dans le domaine de l’agriculture, de l’agroalimentaire et du développement rural.
Ils devraient également examiner la coopération bilatérale et les modalités de son développement, notamment dans les domaines sanitaire et phytosanitaire, le partenariat institutionnel et technique, la formation, la recherche, la valorisation des produits agricoles, le développement rural, les forêts et l’élevage équin.
Les deux tiers des importations céréalières de l’Algérie proviennent de France, selon les informations fournies par “France Export Céréales” qui affirme que durant la campagne 2011/2012, l’Algérie a importé 4,1 millions de tonnes de blé tendre, soit 78 % du volume global de ses importations, et 0,5 million de tonnes de blé dur sur les 1,7 million de tonnes importés.
Le président de cette association explique cette place “importante” par la régularité de la production française “alors que d’autres producteurs confrontent des situations de plus en plus tendues”, selon lui.
“L’Algérie est une vraie priorité pour nous (…) nous ferons le nécessaire pour satisfaire ses besoins devant de sérieux concurrents. C’est la loi du marché qui aura raison”, a déclaré M. Langlois-Berthelot.