France : une lycéenne musulmane visée par un acte raciste à Caen

France : une lycéenne musulmane visée par un acte raciste à Caen

Le dernier rapport, publié par l’Institut Léopold Weiss, a fait part d’une nette augmentation de l’islamophobie en France. Soit une hausse de 32% des actes anti-musulmans, entre 2019 et 202, dans ce pays. Selon ce rapport, ces derniers atteignent, principalement, les lieux de culte, mais aussi les personnes de confession musulmane sur le sol français.

Dans ce même sillage, l’attaque raciste dont était victime une élève musulmane d’un lycée à Caen en France a fait, ces derniers jours, beaucoup de bruit sur la toile. Les faits remontes au jeudi 13 octobre 2022. Lorsque la lycéenne de l’établissement Jean Rostand de Caen retourne dans sa chambre dans l’internat de ce dernier.

En effet, cette lycéenne a été choquée de voir son Coran déchiré et ses voiles dans la poubelle. Malgré le fait que l’intégrité physique n’a pas été atteinte par ces actes, la lycéenne musulmane a été blessée par un tel comportement qui vise sa religion.

Visée par un acte islamophobe, la lycéenne ne souhaite pas déposer plainte

Connu pour être un lycée habitué à l’ouverture d’esprit et à la tolérance. Les responsables de cet établissement ont été choqués de ce qui vient de se passer pour cette jeune lycéenne. Pour dénoncer cet « acte inadmissible », le chef d’établissement a adressé un e-mail aux élèves de ce lycée. Mais aussi au corps enseignant.

En effet, Ce dernier a fait savoir aux élèves de ce lycée que ce geste commis contre cette élève est « intolérable et juridiquement condamnable’, rapporte Franceinfo. De son côté, la directrice de l’inspection académique, en l’occurrence Armelle Fellahi, a saisi le parquet de Caen pour traiter cette affaire. Et trouver l’auteur des faits qui n’a pas encore été identifié. Pour cette dernière, un tel comportement prive la jeune lycéenne d’un de ses droits fondamentaux. Selon le responsable du lycée Jean Rostand de Caen, il s’agit, forcément, d’une personne de ce même établissement.

Par ailleurs, la lycéenne, mais aussi sa famille, n’ont pas souhaité, pour l’instant, déposer plainte. Et ce, afin que cette histoire ne prenne pas plus d’ampleur.