Considéré comme un signe religieux en France, le burkini est interdit dans les piscines municipales pour les femmes musulmanes. Cette tenue servant à cacher quelques parties du corps, enregistre aujourd’hui une grosse polémique à l’hexagone.
Cependant, une application britannique a jugé cette interdiction comme étant injuste. Il s’agit de « Muzz », un moyen digital pour les rencontres musulmanes. Pour soutenir ces musulmanes établies en France, cette application de rencontres a décidé d’assumer toutes les amendes infligées à ces femmes.
Muzz assume les amendes infligées aux musulmanes qui portent le Burkini
En effet, la France a instauré contre ces femmes la somme de 135 euros pour chaque port de Burkini. Par ailleurs, » Muzz soutient à 100 % les droits de toutes les femmes françaises dans leurs choix vestimentaires pour se baigner. » a déclaré l’application sur son site internet.
Pour s’y faire, Muzz, qui compte aujourd’hui plus de 6 millions de souscripteurs, a décidé de régler toutes ces amendes contre ces musulmanes. Et a consacré un budget de 25 000 euros pour assumer ces frais infligés dans le cadre de l’interdiction du port du burkini dans les piscines municipales à Grenoble.
Consciente des risques que peut prendre cette initiative, l’application considère son acte comme une sorte de solidarité et d’aide à ces musulmanes et déclare être prête à assumer les conséquences juridiques de cet acte.
Le port du Burkini suscite une grosse polémique en France
Créé par une styliste australienne, le Burkini suscite aujourd’hui une grosse polémique en France. À l’origine ? des interdictions qui sont qualifiées d’islamophobie. En effet, après l’annonce de l’interdiction du port de cette tenue dans les piscines municipales à Grenoble, le 21 juin dernier, plusieurs voix se sont élevées pour s’exprimer à ce sujet.
Ainsi, le territoire français s’est divisé en deux, entre ceux qui soutiennent cette décision et considèrent que le port du Burkini représente un signe religieux et leurs opposants. Parmi ces derniers, l’association Alliance Citoyenne qui soutient, depuis 2019, le port de ce maillot de bain couvrant, dans les piscines de la région. En effet, cette organisation regrette la décision du conseil d’Etat et confirme sa position dans le combat de la liberté des femmes, notamment celui du port du Burkini.