Un Ă©tudiant AlgĂ©rien, Ă©tabli dans une rĂ©sidence universitaire Ă Aubervilliers, en France, a Ă©tĂ© la victime d’une agression sauvage, perpĂ©trĂ©e par un groupe de voyous. L’Ă©tudiant AlgĂ©rien s’en est sorti avec de graves blessures.
« Ce sont mes mains qui ont subi tous les dĂ©gâts » a dĂ©clarĂ© l’Ă©tudiant AlgĂ©rien qui a Ă©tĂ© victime d’une sauvage et lâche agression devant son campus Ă Aubervilliers. La victime a dĂ©clarĂ©, qu’avant son le jour de son agression, il est sorti de sa rĂ©sidence pour faire quelques courses. Ă€ son retour, il a remarquĂ© que des inconnus Ă©taient en train de le suivre.
Une lâche agression
« Ils Ă©taient quatre, dĂ©clare la victime, plus celui qui m’a menacĂ© de mort, donc cinq en tout ». L’agression a eu lieu quelques jours après, sur le chemin qui relie le rond-point Ă l’école primaire de la rĂ©gion, avant le couvre-feu. Les agresseurs squattaient la rĂ©sidence ou habitait le jeune AlgĂ©rien, ils ont Ă©tĂ© chassĂ©s ensuite par le rĂ©gisseur. Cette agression avait pour but de se venger. « C’Ă©tait totalement gratuit », affirme la victime qui prĂ©cise que les malfrat se sont embusquĂ©s, et qu’ils ont dĂ©cidĂ© de s’en prendre au premier rĂ©sident qui allait passer.
AidĂ© par l’association ADDRA, l’Ă©tudiant AlgĂ©rien a pu porter plainte contre ses agresseurs. Deux d’entre eux ont Ă©tĂ© placĂ©s en garde Ă vue. Ils ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă 6 mois de prison ferme et deux ans avec souris pour violences volontaires en rĂ©union. Les trois autres restent toujours en fuite. Ils font l’objet d’une recherche active de la part de la police.
Cette lâche agression a couté au jeune étudiant Algérien deux bras cassés, les délinquants lui ont également fracturé plusieurs cotes et causé de nombreux hématomes sur diverses parties du corps. Ils ont utilisé des bâtons pour le frapper, et ils ont essayé de le pousser à déménager.