Le début de ce mois d’avril a été marqué par un nouveau drame qui a secoué la France. En effet, au Bois-Guillaume, deux corps calcinés d’une femme et d’un homme, âgé respectivement 47 et de 36 ans, ont été découverts dans un appartement, suite à un incendie. La piste criminelle est privilégiée.
Les faits remontent au 1 avril dernier. Suite à un incendie qui s’est déclenché dans l’appartement en question, le corps sans âme d’une femme a été retrouvé. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de dévoiler l’identité de cette dernière. Cette première victime, âgée de 47 ans, et une maman d’une fille de 15 ans.
Féminicide présumé à Bois-Guillaume : deux corps calcinés retrouvés dans un appartement
Aux côtés de cette première victime, le corps d’un homme a été également retrouvé dans le même appartement. En effet, ce deuxième corps appartient à un ressortissant algérien, âgé de 36 ans, en situation irrégulière en France.
Cependant, selon le communiqué du procureur de Rouen, publié le mercredi 5 avril dernier, la piste criminelle est privilégiée. La femme, qui travaillait comme ATSEM dans une école maternelle, a été tuée avant l’incendie. En effet, l’absence de traces de l’incendie dans ses poumons a permis de confirmer cette hypothèse. Et de préciser que cette première victime est décédée par une asphyxie par inhalation de sang, engendrée par une importante plaie à la gorge.
La femme en question présentait également d’autres plaies et blessures au niveau de ses mains et ses bras, suite à l’utilisation d’une arme blanche. En ce qui concerne l’homme de 36 ans, celui-ci présentait aussi des plaies sur ces mains, probablement relatives à une tentative de défense. L’homme en question est décédé par asphyxie pendant l’incendie.
L’hypothèse d’un crime suivi par un suicide envisagée : le suspect est d’origine algérienne
Par ailleurs, l’enquête a permis de déterminer la nature de la relation entre ces deux individus. Ces derniers seraient en couple, ils se sont rencontrés l’an dernier, mais leur histoire n’avait pas durée. D’ailleurs, la femme de 47 ans a déposé plainte, en octobre 2022, contre ce ressortissant algérien, pour des faits de violence conjugale.
Un point sur lequel, les services judiciaires se sont basés pour dresser l’une des hypothèses. En effet, à ce stade des investigations, deux pistes se dessinent pour les enquêteurs. En plus de celle de l’intervention d’un tiers, la piste la plus probable est celle du meurtre de la femme par son ex-compagnon qui s’est donné la mort par la suite.
Le profil de ce suspect a encore une fois réanimé les débats sur l’immigration. Répondant aux initiales A.T, ce dernier fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français sans délai. Il est également connu des services judiciaires, notamment pour des faits de violence.
En octobre 2022, il a été placé dans un centre de rétention administrative, avant d’être libéré 48 heures plus tard. Selon le communiqué du parquet de Rouen, le suspect est également connu pour avoir des troubles psychologiques qui ont causé son hospitalisation à plusieurs reprises.
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