France : un Algérien arrêté pour séquestration

France : un Algérien arrêté pour séquestration

En France, un fait vient secouer la région des Pays-de-la-Loire, plus précisément les Sables d’Olonne où un individu d’origine algérienne âgé de 33 ans a séquestré deux jeunes filles le 15 mai 2022.

D’après le média français actu.fr le mode opératoire de l’homme en question était assez simple. Il a dans un premier temps profité d’un moment de faiblesse alors que l’une des deux jeunes femmes, toutes les deux âgées de 20 ans, avait perdu son téléphone portable, afin de leur proposer son aide en les raccompagnant grâce à son fourgon de travail. Ses intentions étaient loin d’être louables, vu qu’il les a enfermé dans le véhicule, ce qui est qualifié par les autorités et par la loi de “ séquestration, avec libération avant un délai de 7 jours ”.

L’Algérien n’avait aucun précédent judiciaire et réside en France chez sa sœur, plus précisément en région parisienne à Courbevoie, alors que le reste de sa famille dont sa femme et sa fille sont restées en Algérie. L’individu n’a néanmoins pas de titre de séjour mais bel et bien un CDI lui permettant d’avoir un salaire approximatif de 2000 euros par mois.

Une plainte a été déposée et l’Algérien va être jugé

La plainte des deux jeunes femmes a été considérée par les autorités comme étant recevable, et le fait que l’Algérien ne possède pas de carte de séjour n’a pas joué en sa faveur. En effet, la procureure de la République Adeline Réau va demander une mise en détention provisoire sur la base de trois motivations reposant sur trois faits : « Pas de garantie de représentation, pas de domicile fixe, risque de réitération ».

L’avocat du présumé coupable, Jean-Brieuc Davy, avait estimé que cette détention provisoire n’était pas nécessaire et un simple contrôle judiciaire suffisait vu que son client avait une attestation d’hébergement chez sa sœur, qu’il était joignable et n’avait aucun précédent avec la justice française. Il avait aussi demandé aux autorités d’octroyer à l’Algérien la permission de continuer son travail, très important pour lui dans le processus de regroupement familial.

Malheureusement pour l’homme, le tribunal en a décidé autrement et il a été placé en détention jusqu’au 30 juin 2022, date à laquelle a été fixé son procès.