France : un affichage en arabe dans une école fait polémique

France : un affichage en arabe dans une école fait polémique

La rentrée scolaire en France a été marquée par une présence considérable des tenues islamiques dans les écoles. Entre Qamis et Abayas le port de ses tenues par les élèves musulmans est considéré, dans ce pays, comme une « atteinte aux principes de la laïcité ». En réponse à cette « nouvelle mode », le ministre de l’Éducation en France a adressé, le mois de septembre dernier. Une note pour appliquer « fermement » des mesures disciplinaires dans les écoles et lycées dans ce pays.

Une nouvelle fois, les écoles en France font face à une nouvelle polémique. À l’entrée d’une école publique à Montauban, les mesures préventives contre la pandémie du Covid-19 sont affichées en langue arabe. Et ce, à côté d’une autre affiche en français.

Cette affiche n’a visiblement pas plus à la maire de Montauban, en l’occurrence Brigitte Barèges, qui dénonce une « atteinte au principe d’équité ».

Une affiche rédigée en arabe fait polémique en France

Dans une lettre adressée au directeur académique des services de l’Éducation nationale. La maire de Montauban se dit « dubitative » quant à la présence de cette traduction en arabe. En effet, dans ce courrier, elle s’est interrogée sur les raisons d’un tel affichage. Qui est, selon elle, « une atteinte au principe de l’équité ».

La lettre de Brigitte Barèges indique que la présence de cette traduction en arabe apparait comme « inégalitaire ». Notamment à l’égard des autres nationalités des enfants de cette école, rapporte BFMTV. Selon cette même source, deux notes ont fait état de plusieurs appels destinés aux élèves, sur les réseaux sociaux » pour briser « les principes de laïcité » sur le territoire français.

Par ailleurs, la présence de cette affiche en arabe devant l’école a créé une grosse polémique sur la toile. En effet, de nombreux messages et vidéos illustrant l’affiche et l’école en question font le tour sur les réseaux sociaux, notamment par les partisans de l’extrême droite. Le député européen, Gilbert Collard a, également, fait part de sa position concernant cette affaire.