Devant quelques journalistes, le porte-parole de l’UMP, Frédéric Lefebvre a parlé d’un « accident cardiaque » à propos du malaise de Nicolas Sarkozy, au cours d’un point presse de l’UMP organisé lundi 27 juillet.
L’Elysée, pourtant, n’a évoqué qu’un « malaise lipothymique d’effort » sans cause, ni conséquence cardiologique.
Alors que les journalistes lui demandaient si ce malaise était une « alerte » pour la santé du président, Frederic Lefebvre a répondu: « si personne ne considère qu’un accident cardiaque est une alerte, qu’est-ce qui peut être une alerte ? »
Le président doit « prendre du repos »
« Et donc je crois », a-t-il ajouté, « qu’il faut évidemment que le président de la République fasse ce que font d’ailleurs tous les citoyens quand ils vivent une alerte de ce type, et trouve le moyen de prendre du repos, parce qu’il se trouve que ça intervient à un moment où il va pouvoir le faire plus facilement qu’à d’autres », juste avant ses vacances.
« Et je dirais tant mieux ! Mais il faut qu’il trouve le moyen et le temps de se reposer parce qu’on a besoin de lui, et de son énergie, et de sa réactivité dans les semaines et les mois qui viennent », a continué le porte-parole de l’UMP.
« Aucun traitement médical » pour Nicolas Sarkozy
Lundi, le président de la République a quitté l’hôpital du Val-de-Grâce, où il avait été admis la veille à la suite d’un malaise pendant son jogging.
D’après un communiqué de l’Elysée, un « repos relatif » lui a été recommandé et « aucun traitement médical » ne lui a été prescrit après son malaise.
Selon l’Elysée, « le malaise n’a aucune cause cardiologique, non plus qu’aucune conséquence cardiologique.
Aucun élément électrocardiographique évocateur d’un trouble du rythme n’a été décelé ».