France : titres de séjour contre terrains, un franco-algérien arrêté

France : titres de séjour contre terrains, un franco-algérien arrêté

En France, trois hommes sont soupçonnés d’avoir utilisé des informations issues de fichiers confidentiels de la police à des fins privées. Les trois personnes sont deux anciens policiers et un lobbyiste franco-algérien.

Les gardes a vues des trois suspects ont été faites entre le lundi 26 septembre et le mercredi 28 septembre 2022. Selon le média français Le Journal du Dimanche, les individus sont jugés le jeudi 29 septembre.

Ils ont été mis en garde à vue au sein des locaux de de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et de l’inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices.

Jusque-là, ils ont été présenter au tribunal de Paris pour « aide à l’entrée ou au séjour irrégulier, faux et usage de faux, corruption, trafic d’influence, détournement de la finalité d’un traitement de données à caractère personnel, complicité et recel, violation du secret professionnel, complicité et recel, accès frauduleux à un traitement de données, complicité et recel, vol, compromission du secret de la défense nationale ».

Une affaire de titre de séjour pour des Algériens

Comme énoncé plus haut, l’un des trois suspects est franco-algérien, originaire de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Il se prénomme Tayeb B, et est un homme d’affaires bien implanté.

Parmi les différents chefs d’accusation, un élément ressort et attire assez vite l’attention : il proposait des titres de séjour en France en échange de terrains en Algérie. Grace à ses contacts, notamment un fonctionnaire en disponibilité de la DCIS, il aurait promis « l’obtention de titres de séjour » en échange de terrain en Algérie. Selon la même source, deux titres de séjours ont été obtenus grâce à ces échanges.

Les informations concernant les tenants et les aboutissants de ces échanges n’ont pas encore communiqués, mais l’implication du franco-algérien ne fait que se confirmer.

Des renseignements fournis au PSG, le supporter giflé par Neymar réagit

Après la publication d’un livre sur la DGSI par le journaliste Alex Jordanov, une enquête a été lancée pour « « compromission du secret de la défense nationale ». A la suite de la première enquête un ex-policier a été identifié et mis en examen avec un autre policier. Le journaliste et auteur du livre est tout aussi concerné.

Le troisième suspect, l’homme franco-algérien a par la suite été identifié. Selon les faits rapportés par le média français, «il orientait le référent-supporter du PSG pour identifier un certain nombre de personnes ». Cela se serait passé notamment dans l’affaire du supporter avait été giflé par Neymar en avril 2019 au stade de France. Pour rappel, quelques heures après les faits, il avait vu son identité affichée sur les réseaux sociaux ce qui lui a valu une avalanche d’injures.

Le franco-algérien aurait demandé a l’un des policiers de trouver le nom du supporter ce qui a été exécuté.

Le supporter giflé est revenu sur l’affaire sachant que sa plainte a été classée sans suite. Il s’exprime et explique que tout était « organisé ». Dans une interview octroyée au média « Le Journal du Dimanche » il affirme : « « J’ai compris que j’avais été espionné, qu’on avait recherché mon nom pour me nuire ». Il ajoute que les enquêteurs lui avaient dit que son identité avait été « volontairement diffusée ».