France : témoin d’un viol, un Algérien lourdement condamné à Nice

France : témoin d’un viol, un Algérien lourdement condamné à Nice

Dans le monde, une femme sur trois soit l’équivalent de 736 millions ont subi au moins une fois dans leurs vies de la violence. Cette dernière peut prendre plusieurs formes. Notamment verbales, physiques ou sexuelles. Des violences qui exposent ces femmes à toutes sortes de souffrance psychologiques, mais aussi physiques.

Dans ce même sillage, après trois ans de cavale, la justice française a fini par interpeler un ressortissant algérien en France. En effet, la semaine dernière, Fares H, âgé de 24 ans, a été arrêté à Roissy et condamné, par le tribunal correctionnel de Nice, à trois ans de prison pour non-assistance à personne en danger.

Témoin d’un viol, un Algérien arrêté en France

Les faits remontent au mois de juillet 2017, au moment où une jeune femme quitte un concert de jazz et décide de rentrer chez elle à pied. Sur son chemin, elle rencontre le jeune Algérien, qui n’a pas hésité à la séduire et l’inviter dans l’appartement d’un certain Mohamed A, qui se trouve à Nice.

Arrivés sur les lieux et après avoir passé quelques instants avec la jeune femme. Farès a été surpris de constater l’apparition du propriétaire de l’appartement, notamment Mohamed A. Muni d’un couteau, ce dernier s’est empressé à menacer l’Algérien. Et ce, avant de violer la jeune femme pendant plus de cinq heures, rapporte Nice-matin.

Lors de son dernier procès, l’Algérien a fait part de sa réaction face aux menaces de Mohamed. Selon ses aveux, ce témoin a essayé de défendre la jeune femme. Et de la sauver des mains de son agresseur, mais en vain. « soit tu sors, soit je te tue » a-t-il menacé Mohamed. « il m’a poussé et ne l’a pas laissé sortir » a fait savoir l’Algérien.

L’Algérien lourdement condamné

Face à ce témoignage, le président du tribunal s’est interrogé sur les raisons qui ont empêché le jeune Algérien à faire appel à la police après avoir quitté l’appartement. « J’ai eu peur, je venais du bled et je n’ai pas pensé à appeler la police » s’est-il justifié ce témoin qui a appelé l’agresseur une douzaine de fois.

De son côté, l’avocate de la victime a fait part d’une lâcheté inacceptable en évoquant un double abondant. Selon cette dernière, Farès a entendu la jeune femme hurler et s’est quand même enfui sans rien faire. Par ailleurs, le procureur estime que l’Algérien a pris un énorme risque. Et ce, en invitant la jeune femme à un appartement qui n’est pas le sien.

À l’issue de ce procès, le tribunal a condamné Farès à trois ans de prison ferme. En ce qui concerne le principal agresseur, ce dernier a été condamné, auparavant, de 18 ans de prison.