»J’irait au débat télévisé de l’entre-deux tours de l’élection présidentielle de mercredi avec l’intention de livrer un « corps-à-corps » avec la candidate du Front national, Marine Le Pen, pour démonter son projet. »
En 2002, Jacques Chirac avait refusé de débattre avec le fondateur du FN et père de Marine le Pen, Jean-Marie, qualifié pour le second tour à la surprise quasi générale.
« Ne pas débattre, même avec son ennemi, est une erreur », a pour sa part estimé le candidat d’En Marche !, interrogé par BFMTV. « Ce sont de fausses pudeurs. Le débat a eu lieu au premier tour, on a débattu à cinq et à 11, Mme Le Pen était là. »
« Mme Le Pen porte un projet que je considère comme dangereux et que je combats mais elle est là, on doit regarder le pays en face, il y a plus de 20% des Françaises et des Français qui ont fait confiance à son projet », a-t-il ajouté.
L’ancien ministre de l’Economie a expliqué qu’il ne voulait pas laisser à la candidate du FN la possibilité de continuer à asséner des « contre-vérités dangereuses ».
« Je ne serai pas dans l’invective, je ne serai pas dans le raccourci, je ne serai pas dans l’insulte ; j’écoutais hier Mme Le Pen, elle n’est que là-dessus », a-t-il ajouté. « Je veux aller au corps-à-corps, au combat sur le fond des idées pour démontrer que ses idées sont de fausses solutions. »