France : Non lieu pour les deux ex-GLD de Relizane

France : Non lieu pour les deux ex-GLD de Relizane
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Les deux ex-membres des groupes de légitime défense (GLD) de Relizane ont bénéficié, mardi, d’un non-lieu prononcé par le tribunal de Nimes (France).

Ils étaient poursuivis pour torture durant les années de lutte contre le terrorisme en Algérie, à la suite d’une plainte déposée par la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH),  la Ligue des droits de l’homme (LDH) et du Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA).

Pour rappel, Hocine et Abdelkader Mohamed, deux frères résidant en France, avaient été mis en examen à Nîmes en 2004 avant qu’ils ne soient renvoyés devant les assises pour des actes de « torture et de barbarie sur une victime directe constituée partie civile et sur des membres de la famille d’autres parties civiles », selon les associations précitées.

Les faits pour lesquels ils sont poursuivis auraient été commis dans la région de Relizane dans les années 90. Une information judiciaire avait été ouverte en 2003 après le dépôt d’une plainte par la FIDH et la LDH.

LG Algérie

Selon ces associations, les deux frères, natifs de Relizane et installés à Nîmes depuis 1998, « étaient à la tête des milices » de la ville : «selon les victimes rescapées et les proches des victimes, ils opéraient à visage découvert, ce qui a permis aux parents des victimes de les reconnaître formellement.

Selon les témoignages recueillis auprès des familles de victimes, les deux frères se seraient rendus coupables de nombreuses exactions durant cette période, notamment d’actes de torture, d’exécutions sommaires et de disparitions forcées.

Des patriotes vaillants et courageux

Pour rappel, Hocine Mohamed, occupait le poste de premier adjoint du président de la Délégation exécutive communale (DEC) de Relizane, et son frère, Abdelkader Mohamed, président de la Délégation exécutive communale (DEC) de H’madna étaient à la tête d’un groupe de patriotes qui luttaient contre les terroristes des GIA. Abdelkader Mohamed, habitait près de Nîmes, lorsque son père, en 1994, lui demande de revenir en Algérie pour participer au Groupe de Légitime Défense (GLD) de la wilaya de Relizane. Abdelakader n’hésite pas une seconde pour répondre à l’appel du devoir.

Il n’était du reste ni le premier ni le dernier puisque dès 1993, mais surtout à partir de 1994, des dizaines de milliers de civils ont été armés par les autorités algériennes afin de participer à la lutte anti-terroriste au nom de la légitime défense. Et c’est grâce à ces hommes vaillants et courageux et aux différents services de sécurité que l’Algérie a pu éradiquer les criminels assoiffés de sang qui ont opéré des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité en procédant à des massacres à grande échelle contre les populations civiles au nom de l’Islam.

Alors que ceux qui sont à l’origine de ces procès n’ont jamais élevé, ne serait ce qu’une seule fois, la voix pour dénoncer ces exactions; bien au contraire ils introduisaient le doute avec leur fameux « qui tue qui » qui dédouanait en vérité les terroristes criminels de leurs méfaits. (photo d’archives)