France : Marine Le Pen menace et s’en prend de nouveau aux Algériens

France : Marine Le Pen menace et s’en prend de nouveau aux Algériens

Des personnalités françaises obnubilées par l’immigration profitent de certains événements ou incidents pour faire de la récupération politique. Ayant pour but d’illustrer et appuyer leurs opinions. C’est peut être ce qu’a voulu faire Marine Le Pen.

En surfant sur les réseaux sociaux qui ont été envahi hier par les photos de l’euphorie algérienne suite à la victoire de l’équipe nationale, Le Pen a retweeté une des vidéos relayées de la célébration des supporters en déclarant « Les comportements de ces supporters de l’Algérie disent tout de l’échec de 50 années de laxisme migratoire. Il est temps que l’acquisition automatique de la nationalité soit supprimée ».

Alors que certains n’y voyaient aucun mal, beaucoup étaient du même avis à l’instar de Jordan Bardella, député européen qui a dit « en 2022, nous remettrons la France en ordre et nous rendrons à l’Algérie ses délinquants algériens ! ».

Ainsi, les incidents, les débordements et les accrochages des supporters algériens avec les forces de l’ordre ont donné naissance à une instrumentalisation politique saupoudrée de sentiment d’envahissement migratoire que la plupart des français partagent.

Célébration et débordements sur l’avenue Parisienne

Les supporters algériens sortis hier pour célébrer la victoire de l’équipe nationale désormais championne de la Coupe Arabe, ont bravé l’arrêté préfectoral leur interdisant de se rendre aux Champs-Élysées. Suite à cette décision du préfet de police de Paris, Didier Lallement, ils ont passé une soirée dans un climat de tensions marqué par des accrochages avec les forces de l’ordre françaises, qui, ont procédé à plusieurs dizaines de verbalisations (130) suite aux célébrations « interdites ».

« Ils ont envahi les voies de circulation en arborant des drapeaux algériens et qu’ils ont envoyé des projectiles, des fumigènes et des mortiers en direction des forces de l’ordre​ » a déclaré Lallement.