France : Macron souhaite « durcir » les lois pour les sans papiers

France : Macron souhaite « durcir » les lois pour les sans papiers

La question de l’immigration est au cœur des débats en France. Si certains relient criminalité et immigration, d’autres plaident leur cause en expliquant que les actes d’une minorité de personnes ne doivent pas impacter l’opinion publique.

Le président français Emmanuel Macron a lui aussi pris la parole afin d’évoquer son avis sur le sujet.  En effet, il a annoncé ce mercredi soir sur France 2 la présentation d’une une nouvelle loi sur l’asile et l’immigration. Elle aura pour but principal de gérer le flux d’arrivants sans papiers.

Au vu des événements récents dont le meurtre de la petite Lola âgée de 12 ans par une sans papiers algérienne, les personnes en situation irrégulière sont dans tous les viseurs. Le chef d’Etat français revient donc sur la situation en expliquant qu’il faut « durcir les règles ».

Le president français suggère une réforme du système

Pour rappel, beaucoup reproches au système français des procédures trop longues en termes d’expulsions. Les personnes visées par des OQTF se permettent donc de demeurer sur le sol français en toute impunité, et ce grâce à une procédure administrative des plus longues.

La solution selon Emmanuel Macron serait « une réforme du système en profondeur ». Cette réforme permettrait de faciliter les démarches liées à l’expulsion des personnes en situation irrégulière.

Concrètement, un débat parlementaire sera organisé dans les semaines à venir. Une nouvelle loi concernant l’asile et l’immigration y sera proposée.

Le président revient sur l’amalgame fait entre immigration et l’insécurité

Par la même occasion, le président français est revenue sur l’amalgame qui est souvent fait entre l’immigration et la criminalité en France, ainsi que le lien qui s’est créé au vu des derniers événements.

Il a donc affirmé qu’il ne « ferait jamais de lien existentiel entre immigration et insécurité ». Néanmoins, il a enchaîné son intervention en mettant en avant le taux de personnes en situation irrégulière parmi les criminels enregistrés en France.