A Nantes, environ 1 000 manifestants, selon la police, ont défilé derrière une banderole : «Contre les violences policières, sociales, économiques… Résistance» dans l’après-midi.
Des manifestants cagoulés ont jeté des pierres vers les forces de l’ordre, qui ont répliqué avec des canons à eau pour tenter de les disperser. Au total, selon la police, 13 policiers ont été blessés lors de la manifestation, dont un, plus sérieusement atteint, souffre d’une fracture des côtes, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. Deux manifestants ont également été blessés. Des dégâts ont été constatés dans la ville, avec notamment des abribus détruits, la voirie dégradée et des poubelles incendiées. A Toulouse, une manifestation en soutien aux «Zones à défendre» (ZAD) a eu lieu au même moment contre «l’agriculture intensive et le monde des bétonneurs». Des casseurs ont aussi commencé à sévir. «A Toulouse, 3 policiers ont été touchés, heureusement sans gravité», a précisé Bernard Cazeneuve. Les casseurs étaient au nombre d’«une cinquantaine», masqués contre les lacrymogènes, ils avaient l’intention de casser, avec des masses, marteaux et des galets», a affirmé le vice-président des commerçants du quartier Laurent Lopez, où ont eu lieu ces dégradations.
Séisme : la terre a tremblé à Sétif et Blida
Un tremblement de terre d’une magnitude de 3,4 degrés sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistré ce matin à 9h48 à Aïn Azel, dans la wilaya de Sétif. Hier, à 13h53 une secousse tellurique d’une magnitude de 3,2 degrés sur l’échelle ouverte de Richter a été enregistrée à Hammam Melouane dans la wilaya de Blida, indique le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué.
Burkina Faso : colère des Burkinabaises
Plusieurs milliers de femmes ont manifesté, hier, à Bobo Dioulasso, la deuxième ville du Burkina Faso, contre la garde présidentielle, qui, en réclamant début février la démission du Premier ministre, Isaac Zida, avait provoqué un début de crise politique, a constaté l’AFP. «Nous demandons à l’état-major général des armées de prendre ses responsabilités face à ce régiment qui n’offre plus la garantie de sécurité républicaine que notre peuple est en droit d’attendre», a lancé Awa Koné, responsable d’un collectif de 300 associations de femmes de la région de Bobo-Dioulasso. L’armée doit «récupérer les armes confiées par Blaise Compaoré au RSP» (le Régiment de sécurité présidentielle), un corps d’élite considéré comme un pilier du régime de l’ex-Président, renversé par la rue fin octobre, après 27 ans de règne. «Chers enfants, chers maris, chers frères du RSP, nous vous demandons de (…) former avec le reste des soldats, une armée républicaine unifiée», a requis Safiatou Zongo Lopez, responsable d’un collectif pro-gouvernemental. Le RSP a provoqué une courte crise politique au Burkina début février en exigeant la démission du Premier ministre, le lieutenant-colonel Isaac Zida, également numéro 2 de ce régiment, dont il avait demandé publiquement la dissolution «pure et simple».
Ecosse : la nouvelle oubliée de Sherlock Holmes
Et dire que beaucoup n’ont que des vêtements miteux dans leur grenier. Walter Elliot, un Ecossais de 80 ans, a retrouvé dans le sien un livre contenant une nouvelle écrite par Sir Arthur Conan Doyle et mettant en scène Sherlock Holmes, dont personne ne se souvient. Cet habitant de la petite ville de Selkirk, au sud d’Edimbourg, pense que l’objet était là «depuis 40 ou 50 ans». Il s’agit d’un recueil de nouvelles d’auteurs locaux imprimé en 1904 en vue d’une vente de charité, dont les bénéfices devaient aider à reconstruire le pont de la ville, détruit deux ans plus tôt. Conan Doyle, originaire d’Edimbourg, se rendait régulièrement à Selkirk et aurait décidé de «prêter» Sherlock Holmes pour la bonne cause. Dans cette nouvelle de 1 300 mots, intitulée Sherlock Holmes: Discovering the Border Burghs and, by deduction, the Brig Bazaar, (le texte intégral en anglais est disponible ici) qui évoque d’ailleurs le pont en question, le célèbre détective fait appel à ses pouvoirs de déduction pour connaître la mystérieuse destination de Watson… la ville de Selkirk. On ignore combien d’exemplaires du livre, d’environ 25 centimètres sur 8, avec une couverture en papier brun, ont été imprimés. Les ventes auraient rapporté 560 livres sterling selon Walter Elliott, «une petite fortune à l’époque».
Grande-Bretagne : elle veut porter l’enfant de sa fille décédée
Quand on lui a diagnostiqué un cancer du côlon en 2008, une jeune femme de 23 ans avait émis le souhait d’avoir des enfants dans le futur et fait congeler trois de ses ovules. Elle est décédée en 2011 et ses parents affirment à présent, que la dernière volonté de leur fille était que la mère porte son enfant. «Je n’ai jamais entendu parler d’une mère porteuse avec les ovules de sa fille morte. C’est très certainement une première mondiale», témoigne le Dr Mohammed Taranissi, directeur d’une clinique londonienne spécialisée dans le traitement de la stérilité. Indépendamment des risques pour la santé de la mère porteuse et de l’enfant, les parents sont à présent confrontés à un pro-blème légal. Aucune clinique en Grande-Bretagne n’ayant accepté de pratiquer l’opération, ils se sont tournés vers New York, où un établissement se dit disposé à les aider pour une somme qui pourrait dépasser les 80 000 euros. Mais l’Autorité britannique de fertilité et d’embryologie refuse que les ovules soient exportés, car la jeune femme n’aurait pas donné expressément son consentement avant sa mort. Les parents ont demandé l’arbitrage de la Haute Cour de justice. Les femmes qui ont dépassé l’âge de la ménopause peuvent toujours porter des enfants en utilisant des œufs et du sperme de donneurs. Cependant, les obstétriciens alertent sur les risques, notamment de fausse couche, d’une telle grossesse.
Chelsea-PSG / actes racistes Souleymane ne viendra pas !
Suite à l’incident raciste impliquant des supporters de Chelsea à Paris, José Mourinho, le manager des Blues, a invité Souleymane, la victime, pour le match retour à Stamford Bridge, le 11 mars prochain, mais ce dernier a décidé de décliner l’offre. «Je suis sensible à l’invitation de M. Mourinho, mais je n’ai pas la tête à me retrouver dans un stade en ce moment», a-t-il expliqué sur les colonnes du Parisien. Ce Franco-Mauritanien de 33 ans avait été empêché de monter dans une rame du métro parisien par des supporters de Chelsea, quelques heures avant la rencontre entre le PSG et le club anglais, en raison de sa couleur de peau. Samedi, à Stamford Bridge, à l’occasion du match face à Burnley, les supporters de Chelsea ont manifesté leur soutien à Souleymane, en déployant une banderole anti-raciste avec un message explicite : «Black or White, we’re all Blue (Noir ou Blanc, nous sommes tous des Blues). Dans la soirée, la police britannique des transports a annoncé enquêter sur un autre incident impliquant un groupe de supporters de Chelsea, qui auraient scandé des chants racistes à la gare londonienne de St Pancras, mercredi. La police britannique des transports a lancé un appel à témoin pour identifier ces personnes.
Bangladesh : des dizaines de disparus dans un énième naufrage d’un ferry
Un ferry transportant des dizaines de passagers a coulé, aujourd’hui, dans le centre du Bangladesh après être entré en collision avec un gros chalutier, a annoncé la police. Selon des rescapés, le MV Mostofa transportait entre 70 et 150 personnes au moment de l’accident, survenu sur le fleuve Padma, à environ 40 kilomètres au nord-ouest de la capitale Dacca. «Environ 50 personnes ont regagné la rive à la nage ou ont été secourues par d’autres navires». Le nombre précis de personnes à bord du ferry n’était pas immédiatement connu, la plupart des navires de transport de personnes ne tenant pas de registres de passagers au Bangladesh. Le fleuve Padma, alimenté par le Gange, se jette dans le golfe du Bengale. C’est l’un des cours d’eau majeurs du pays. Le Bangladesh, un des pays les plus pauvres d’Asie, est irrigué par plus de 230 rivières et la navigation fluviale y est le principal mode de transport, en particulier dans le sud et le nord-est. Les accidents de ferry y sont fréquents. Les autorités estiment que 95% des centaines de milliers d’embarcations de toute taille, que compte le Bangladesh, ne répondent pas aux normes minimales de sécurité. La semaine dernière, au moins cinq personnes, dont un mineur, avaient trouvé la mort dans le naufrage d’un ferry surchargé qui transportait 200 passagers dans le sud du pays.