France : l’élu du RN sanctionné pour ses propos racistes à l’Assemblée

France : l’élu du RN sanctionné pour ses propos racistes à l’Assemblée

Ce jeudi 3 novembre 2022, le député élu par le Rassemblement national Grégoire de Fournas a fait une intervention qui n’est pas passé inaperçue. Alors que le député LFI Carlos Martens Bilongo s’exprimait au sujet de l’immigration clandestine, Grégoire de Fournas a lancé : « Qu’il retourne en Afrique ».

Des propos jugés racistes, par beaucoup de politiciens, dont le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui est très vite intervenu, afin de prendre la parole.

Gerald Darmanin a notamment exprimé son avis sur les responsables du Rassemblement national en affirmant que Marine Le Pen et Jordan Bardella étaient tous deux « complices de racisme ordinaire » à cause des dires du député en ajoutant qu’il soutenait la démission de celui-ci.  Il explique que Le Pen soutient ces propos car elle n’a pas réagi.

Celle-ci n’a apporté aucun détail quant à sa position mais son tweet en dit long sur sa prise de position. Elle a donc posté via son compte officiel les propos suivant : « La polémique créée par nos adversaires politiques est grossière et ne trompera pas les Français ».

Le ministre de l’Intérieur espère une « sanction », jugeant ces propos mal convenus. Il a donc affirmé par le biais des médias français (soit BFMTV et RMC) : « J’espère que le bureau de l’Assemblée nationale prendra la décision la plus forte pour sanctionner ce député. Je pense que la question de sa démission se pose pour lui ». Il a même ajouté qu’il était prêt à signer une pétition émise par le groupe Renaissance qui demande le départ du député RN.

Grégoire de Fournas s’explique et le prédisent de la république française réagit

Grégoire de Fournas n’a pas nié les faits, bien au contraire il admet devant la presse avoir dit « qu’il retourne en Afrique ». Néanmoins, selon lui cette phrase n’a rien de raciste et n’est qu’une «manipulation de LFI » expliquant qu’il parlait du bateau de migrants SOS Méditerranée.

De tels propos ne pouvait donc pas passer inaperçus au sein de la sphère politique et l’affaire a vite pris une grande ampleur. Selon France 24, le président de la république française a été « heurté » par des « mots intolérables ».

Carlos Martens Bilongo, élu du Val-d’Oise et principal concerné s’est lui aussi exprimé. Il explique que les responsables du Rassemblement National « tordent les mots pour justifier l’injustifiable ». Selon lui, ce les propos tenus par le député sont inacceptables, et cela n’est pas plus admissible si cela visait des réfugiés.

De ce fait, le député a été exclu de l’Assemblée nationale pendant 15 jours et ce suite aux votes des autres députés. A savoir que cette dansions s’accompagne de la privation de la moitié de l’indemnité parlementaire allouée au député et ce pendant deux mois. Grégoire de Fournas trouve quant à lui que cette sanction est « d’une dureté inouïe ».