INTERNATIONAL – Benoît Hamon a réitéré mardi 7 février sa volonté de reconnaître l’Etat palestinien s’il est élu président de la République. Le candidat socialiste, engagé dans la course à l’élection présidentielle française, a rencontré hier le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à l’occasion de sa visite à Paris.
« Je lui ai renouvelé ma volonté de reconnaître l’Etat palestinien une fois élu Président de la République », a écrit le candidat du Parti socialiste (PS) sur sa page Facebook à l’issue de cette rencontre. « Nous partageons une conviction commune: cette reconnaissance est un préalable indispensable au processus de paix », estime-t-il.
Benoît Hamon, qui a remporté la primaire de gauche le 29 janvier contre l’ancien Premier ministre Manuel Valls, s’était déjà exprimé sur la question.
La reconnaissance de l'Etat palestinien servira la paix si les négociations ne progressent pas dès la conférence du 15 janvier. #Quotidien pic.twitter.com/6zArNkdP1H
— Benoît Hamon (@benoithamon) 2 janvier 2017
Le 2 janvier, intervenant sur le plateau de l’émission « Quotidien » sur TMC, il s’était engagé à reconnaître la Palestine en cas de victoire à l’élection présidentielle. Selon lui, une « insertion pacifique » d’Israël dans son environnement régional passe par « la reconnaissance de la Palestine ».
Une position plus tranchée que celle de Manuel Valls. Ce dernier avait indiqué en mai dernier, quelques jours avec une conférence sur la question israélo-palestinienne organisée par la France, que « dire aujourd’hui quand nous reconnaîtrons l’Etat palestinien, c’est acter par avance l’échec de notre initiative ».
Manuel Valls « cède ainsi à la demande du gouvernement conservateur israélien et condamne par avance l’initiative française à n’être qu’un nouveau théâtre d’ombres pour constater l’impasse du processus de paix », avait déclaré Benoît Hamon.