France: l’affaire des soldats fauchés par un Algérien refait surface

France: l’affaire des soldats fauchés par un Algérien refait surface

Ne dit-on pas que le pire n’est pas de commettre une erreur, mais de ne pas la reconnaître ! C’est le cas de cet Algérien qui avait blessé, en 2017 à Levallois, six soldats français en fonçant sur eux au volant de sa voiture. Son procès débute aujourd’hui à Paris.

Aujourd’hui « en fauteuil roulant » depuis sa blessure à la colonne vertébrale lors de son arrestation, le mis en cause s’obstine à nier les faits qui lui sont reprochés. L’Algérien campe toujours sur sa position soulignant qu’il « avait été victime d’un malaise et avait perdu le contrôle de son véhicule », selon le journal français Le Figaro.

Un motif qui ne convainc point la chambre d’accusation. Aujourd’hui il est poursuivi pour «tentative d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste». L’acte accusation est appuyé d’autant que les faits se sont produits « en pleine vague d’attentats djihadistes en France ».

Un projet « terroriste » et un intérêt pour L’EI

Pour le parquet national antiterroriste (Pnat) les faits reprochés à l’accusé présentaient «non seulement un caractère intentionnel avéré» mais également «associés à la volonté de tuer, et ce dans le cadre d’un projet terroriste» du fait qu’il avait effectué des repérages sur les lieux trois jours avant l’attentat.

Bien que l’accusé n’était pas connu pour « radicalisation religieuse », mais lors d’un examen de contenus effectués sur ses deux téléphones, il s’est avéré, selon la même source, que l’Algérien avait un vif intérêt l’EI et des velléités de départ pour la Syrie.

« dénégations pas crédibles »!

Prenant la fuite après les faits, toutes les dénégations avancés par cet Algérien ne sont pas crédibles, selon la partie civile.

Sans casier judiciaire au moment de son arrestation, le quadragénaire a depuis fait l’objet de « deux condamnations » pour « agressions contre des surveillants pendant sa détention », selon la même source.

Endossant aujourd’hui une lourde accusation, le mis en cause comparaitra devant la cour d’assises spécialement composée en attendant son jugement final.