Des nostalgiques de l’ »Algérie française » projetaient d’organiser demain dimanche à Perpignan (Sud de la France) un rassemblement mais qui a été interdit par le préfet des Pyrénées-Orientales à travers la promulgation d’un arrêté dans lequel est pris la décision d’interdire « toute manifestation et tout rassemblement à caractère revendicatif aux abords du cimetière du Haut-Vernet pour la journée du 7 juin 2015″.
Les partisans de l’ « Algérie française » ont prévu le même jour de se recueillir devant la stèle, érigée d’une manière illégale depuis 2003, portant l’inscription « Aux fusillés et combattants tombés pour que vive l’Algérie française ».
Ce rassemblement, en souvenir de la sinistre organisation criminelle OAS, est initié par l’association de défense des intérêts moraux des anciens détenus, Adimad qui regroupe essentiellement les anciens membres de la même organisation, alors que de nombreuses associations de la société civile, ne cessent de réclamer sa suppression pure et simple.
Ces dernières ont réagi dans une déclaration, dans laquelle ils soulignent que « l’Algérie française n’a plus droit de cité et que le bon vieux temps des colonies est révolu ».

Pour sa part, la préfecture des Pyrénées-Orientales justifie son arrêté par le souci de « préserver la tranquillité et la sécurité publiques, qui s’imposent aux abords d’un cimetière ».