France : encore une mosquée fermée à Beauvais

France : encore une mosquée fermée à Beauvais

Face à la montée de l’intolérance et l’extrémisme, les musulmans vivants en France se trouvent aujourd’hui persécutés et les actes anti-musulmans ne cessent de s’accroitre démontrant une violente machine islamophobe toujours mis en branle dans le pays.

Mardi dernier, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait annoncé la fermeture prochaine de la Grande mosquée de Beauvais (France). Et pour cause : des prêches jugés « trop radicaux » qui « incitent à la haine, à la violence », et faisant même, selon le ministre, « l’apologie du djihad ».  La fermeture de la grande mosquée de Beauvais a été donc enclenchées pouvant aller jusqu’à six mois

suspension de l’imam et incompréhension chez les fidèles

Cette décision a créé un vif émoi chez les habitués de la mosquée ainsi que chez les habitants de la région. Pour eux, « les prêches n’ont jamais été dans le radicalisme » et l’imam qui est pointé du doigt n’a jamais été dans cette optique ». la mosquée, selon eux, a toujours œuvré pour la tolérance et le vivre ensemble. Une frustration que les fidèles n’ont pas manqué d’exprimer face à cette décision incompréhensible.

Or selon la préfecture, l’imam place les lois religieuses au-dessus des principes républicains, et ce, en attaquant ouvertement ceux qui ne sont musulmans et en faisant également dans la valorisation du djihadisme. Des déclarations qui ont été visiblement pris en compte par le ministère de l’Intérieur, puisque ce dernier annonce la fermeture prochainement de ce lieu de culte.

Une centaine de mosquées soupçonnée de « séparatisme »

Le ministère de l’Intérieur, avait révélé dans un rapport publié sur Le Point que 2 623 mosquées et salles de prière sont établies sur le territoire national et que parmi eux une centaine de lieux de cultes étaient soupçonnés de séparatisme ».

Selon le même rapport, « 21 lieux de culte sont actuellement fermés, du fait de prescriptions administratives, d’une décision judiciaire, d’une reprise de bail, de travaux ou d’une fermeture administrative », 6 « font l’objet d’une instruction qui permettra d’engager une fermeture, notamment sur la base de la loi séparatisme ».