France: elle emploie des Algériens au noir, une entreprise risque gros

France: elle emploie des Algériens au noir, une entreprise risque gros

En France, travailler devient de plus en plus difficile. En effet, de nombreux étrangers se retrouvent à travailler dans l’ombre, au noir. Et à ne pas réclamer leurs droits en tant que travailleurs. C’est le cas de plusieurs Algériens qui ont quitté leurs pays pour dénicher une meilleure opportunité de travail.

Malheureusement, ce n’est pas le cas d’un bon nombre parmi eux. Notamment les sans papiers. Ces derniers acceptent, donc, de travailler pour des employeurs qui profitent de leur situation de faiblesse. Et ce, sans prononcer le moindre mot.

Voilà de quoi est accusée, une entreprise d’installation de la fibre à Rouen. Le 27 septembre dernier, les dirigeants de cette dernière sont passés devant le tribunal de Cherbourg, rapporte aujourd’hui actu.fr.

Une entreprise d’installation de la fibre emploie des Algériens au noir en France

Au moins sept Algériens non déclarés sont employés, par cette entreprise, entre la mi 2021 jusqu’à janvier 2022 dernier. Cette entreprise installée à Rouen a été poursuivi, judiciairement, pour emploi de sans papiers dépourvus d’une autorisation de travail.

C’est la police des frontières qui est parvenue à découvrir les derrière de l’activité de cette entreprise. En effet, les faits remontent au moment du contrôle de véhicules de l’entreprise au niveau du port de Cherbourg. Si l’un des présents dans ce véhicule était en règle, l’autre, de nationalité algérienne, n’avait aucune autorisation de travail ni de séjour en France.

Six mois de prison réclamée pour les dirigeants de cette entreprise

C’est ce qui a poussé les autorités concernées à lancer une enquête contre cette entreprise. Une étape qui a permis aux enquêteurs de découvrir que l’entreprise en question, dirigée par deux Algériens de Tizi ouazou, employait aux moins sept autres Algériens sur ses chantiers, sans déclaration auprès des organismes fiscaux. Et ce, notamment en contrepartie d’un salaire misérable et sans paiement des heures supplémentaires.

Pour mettre un terme à cette pratique, le procureur a demandé une peine de six mois de prison avec sursis à l’encontre des dirigeants.  Le délibéré de cette affaire est prévu pour le 24 janvier 2023.

C’est dans ce sens, qu’une manifestation de plusieurs sans papiers, travaillant comme livreurs chez une plateforme de livraison de repas, a eu lieu le 1 octobre dernier. En effet, ces derniers réclament de meilleures conditions de travail, mais aussi la régularisation de leurs situations en France.