Il est forcément question de France-Honduras (3-0), premier match des hommes de Deschamps dans la Coupe du monde 2014, dans notre journal des Bleus du jour. Où l’on parle notamment de la cuisse de Cabaye, des mollets de Pogba et d’un pétage de plombs.
Yohan Cabaye sorti sur blessure
On avait bien vu le milieu du PSG faire un petit moulinet avec ses mains en direction du banc de touche pour réclamer son remplacement. Le médecin de l’équipe de France nous l’a confirmé, juste avant de grimper dans le bus après la rencontre. « Oui, Yohan souffre de l’adducteur droit, a confié Franck Le Gall à metronews. C’est une douleur qu’il ressent depuis plusieurs semaines mais qui ne l’a jamais empêché de jouer, ni de s’entraîner. Mais cette fois, il m’a dit que, pendant la 2ème mi-temps, ça tirait sur sa cuisse, qu’il a senti se durcir. Ce n’est vraiment rien de grave. On verra déjà demain (lundi) comment ça a évolué. » En attendant, précisons que si Karim Benzema a été élu homme du match grâce à ses deux buts et demi, en ce qui nous concerne, c’est bien à l’ex-Lillois que nous aurions décerné cette récompense. Pour son match impeccable en tous points mais aussi parce que les deux premières réalisations des Bleus sont venues de ses ouvertures lumineuses dimanche.
Paul Pogba se défend d’être un boucher
Oui voilà, exactement comme les Honduriens avant le match. « Palacios me piétine mais je ne cherche pas à lui répondre, a-t-il assuré en zone mixte. Ce n’était pas un réflexe, c’était dans le mouvement. Après, les gens peuvent penser ce qu’ils veulent. Vous voulez voir mes mollets ? » Le confrère à qui cette question s’adressait n’a pas osé y répondre.
La sono du stade a bien fonctionné…
Selon nos informations, c’est parce que le son passait quand même dans les enceintes, à un très faible volume, que la Fifa n’a pas fait en sorte de régler le problème en amont. Puis les plombs ont sauté juste après l’annonce de la composition des équipes, soit à moins de cinq minutes du coup d’envoi, et rien n’a donc pu être fait pour que les hymnes puissent être joués. Durant toute la rencontre, des troupeaux entiers d’officiels de la Fifa ont d’ailleurs couru partout pour y remédier. En vain.
Un président de la FFF aux anges
Avant de croiser le médecin de l’équipe de France, on a pu converser avec Noël Le Graet sur le parking du stade Beira-Rio. « C’est un bon début, il y a de quoi être optimiste, sans pour autant tirer de conclusions hâtives. J’ai aussi noté que nos supporters ont mis l’ambiance, c’est une autre satisfaction », nous a dit le patron du football français, qui n’a donc pas fait le voyage à Porto Alegre pour rien.
Benzema et Varane longtemps retenus au contrôle anti-dopage
Deux buts, presque trois. Il faut croire que les médecins de la Fifa ont vu le match de Karim Benzema avant de décider de le convoquer après la rencontre afin qu’il urine dans un tube à essai. Une décision qui a désespéré les journalistes qui l’attendaient en zone mixte et crispé le staff des Bleus. En effet, tout ce petit monde avait un avion à prendre et le satané pipi n’arrivait pas. Finalement, on a revu Benzema, accompagné de Varane (qui a dû lui aussi donner de sa personne) marcher au pas de course vers le bus où les attendaient leurs partenaires. Soulagés mais pressés, donc. Quant aux journalistes, ils se consoleront en interrogeant la star lundi à 14h15 (19h15 heure française), promesse faite par l’attaché de presse des Bleus Philippe Tournon juste avant qu’il ne quitte le stade.
Didier Deschamps félicite son trio d’attaquants
S’il a, comme à son habitude, mis en avant le caractère collectif de la victoire de son équipe, cette fois, le sélectionneur en a cependant profité pour souligner l’importance de trois hommes en particulier dans ce succès. « Ce sont Antoine, Karim et Mathieu qui ont le plus gêné le Honduras et ses grands gabarits par leur mobilité », a-t-il en effet pointé en conférence de presse.
Matuidi et Deschamps reviennent sur la confusion autour de la « goal line »
« Ce qui s’est passé, c’est que, sur la frappe de Karim qui touche le poteau, l’écran indique qu’il n’y a pas but, détaille le milieu du PSG. Ensuite, quand elle revient et que le gardien la touche, là on a vu qu’elle a bien franchi la ligne. C’est ce qui était expliqué et que n’ont pas compris les joueurs du Honduras. Voilà. Après, les officiels de la Fifa sont venus expliquer à toutes les équipes que l’arbitre était équipé d’un bip et qu’il était instantanément alerté pour savoir si le ballon a franchi la ligne ou non. » Donc dès l’instant où il a validé le but, il n’y avait plus lieu de contester. Mais à ce moment-là, les Honduriens n’avaient pas encore abandonné tout espoir de revenir au score… Didier Deschamps, lui, comprend leur réaction et insiste sur un autre point : « Le public aussi s’est logiquement énervé. C’est la juste décision de l’arbitre qui aurait dû être montrée, rien d’autre, c’est malheureux que ça se soit passé comme ça. »