Seul joueur du onze de départ à ne pas avoir chanté la Marseillaise, Benzema a fait honneur sur le terrain à la tunique frappée du coq.
Entre la défaite contre la Biélorussie (0-1) et la victoire en Bosnie (2-0), les projecteurs s’étaient dirigés sur un homme en particulier : Karim Benzema. Présenté comme la solution aux problèmes offensifs des Bleus par certains, attendu comme le messie par d’autres, le joueur du Real Madrid cristallisait les espérances tricolores. Après le succès décroché à Sarajevo, la lumière n’a pas changé de cible. Elle s’est même accentuée. Ce mercredi, c’est bien lui qui incarne la bouffée d’air insufflée au football français.
Seul joueur du onze de départ à ne pas avoir chanté la Marseillaise, Benzema a fait honneur sur le terrain à la tunique frappée du coq. C’est sur le rectangle vert qu’il était attendu, c’est sur le rectangle vert qu’il a répondu. La détermination et l’envie de bien faire démontrées par l’ancien Lyonnais en sont quelques preuves. Cela suffit déjà à répondre aux interrogations qui entouraient sa motivation et son état d’esprit.
«C’est le but le plus important. Vendredi, on n’a pas gagné et pas su prendre les points à domicile et aujourd’hui, c’était un match à l’extérieur difficile. Tout le monde a fait un très bon match, mais j’ai eu la chance de marquer le premier but qui a décanté la partie. On est restés soudés, c’est bon pour la suite. Cela fait plaisir de marquer dans les grands rendez-vous surtout que c’était un match où tout le monde attendait l’équipe de France et moi.
Je connais la pression et ce que représente ce genre de match. J’aide les jeunes là-dessus mais tout le monde a fait un gros match. J’ai été énervé et revanchard. Mais c’est la vie, j’ai 22 ans, j’ai encore tout à prouver et à faire pour réaliser une grande carrière en équipe de France. Je savais qu’il fallait que je fasse un gros match. Il fallait que je percute, que je me crée des occasions», déclarera Benzema.
