Le président français, Emmanuel Macron, a affirmé, mardi 18 novembre 2025, être « disposé à des discussions de haut niveau » avec son homologue, Abdelmadjid Tebboune. Cette déclaration intervient alors que les relations entre Paris et Alger sont en voie d’apaisement.
L’octroi de la grâce présidentielle par l’Algérie à l’écrivain Boualem Sansal la semaine dernière marque un début d’apaisement entre Paris et Alger. Libéré, Sansal a regagné Paris mardi, où il a été accueilli, à l’Élysée, par le président français Emmanuel Macron.
Emmanuel s’est déclaré, mardi, « disponible« pour rencontrer le président de la République Abdelmadjid Tebboune en marge du prochain G20, prévu en Afrique du Sud, entre le 22 et le 23 novembre 2025. L’objectif de cet « échange » est de faire « avancer » les relations bilatérales tendues, en particulier sur la question migratoire.
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Macron disponible pour échanger avec Tebboune afin de pouvoir avancer
Le président français a conditionné sa participation à cet échange en Afrique du Sud au « respect de la France » et à « la tenue d’un dialogue sérieux, calme et exigent« . Il a précisé qu’il sera « disponible à tout échange à son niveau » uniquement si ces conditions sont remplies et « permettent d’obtenir des résultats ».
Par ailleurs, Emmanuel Macron a confirmé que ses équipes diplomatiques travaillent actuellement à l’organisation de cette rencontre.
« Je tiens à ce que la France soit respectée et à ce qu’elle mène un dialogue sérieux, calme et exigeant« , « et donc, si ces conditions sont remplies et qu’on peut obtenir des résultats, je suis disponible évidemment à tout échange à mon niveau » a-t-il dit.
« Avancer ensemble sur l’économie, l’économie et les migrations »
Il a par ailleurs souligné son désir de progresser en vue d’une efficacité accrue sur des questions clés comme l’économie, la sécurité et les migrations. En effet, cette progression vise à permettre aux parties de jouer leurs rôles respectifs.
« Mon souhait, c’est que nous puissions avancer pour à la fois être plus efficaces sur les grandes questions économiques, sécuritaires, migratoires, afin d’œuvrer ensemble et de défendre chacun dans notre rôle« , a-t-il ajouté dans son discours mardi.
Pour rappel, la crise diplomatique entre Paris et Alger trouve ses origines dans le soutien apporté par Emmanuel Macron au plan marocain d’autonomie du Sahara occidental. Récemment, les relations se sont encore tendues suite à l’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, qui est désormais libre, et le rejet par Alger de la liste de ressortissants aux profils jugés dangereux par Paris.
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