Saisissant l’occasion de l’audience accordée par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, le nouvel ambassadeur de la France en Algérie, André Parant, a indiqué hier que le moment était venu de donner une « nouvelle impulsion » et une « nouvelle ambition » à la relation entre l’Algérie et la France.
Le diplomate français a confié à la presse à sa sortie de l’audience « comme je l’ai dis au président Bouteflika, représenter la France en Algérie est à la fois un grand honneur et une lourde responsabilité.
Je crois, en effet, que la relation entre les deux pays ne se compare à aucune autre ». Pour Parant, la relation entre l’Algérie et la France est « unique par la force et la densité des liens historiques, politiques, économiques et humains qui existent entre nous ».
« Elle est aussi essentielle de par notre capacité à résoudre ensemble un certain nombre de défis communs, dont dépendra très largement notre avenir », a ajouté M. Parant qui a souligné que cette relation « mérite, par conséquent, toute notre attention et tous nos efforts ».
Pour le nouveau ambassadeur de la France à Alger « il est temps d’encourager la mise en œuvre de ce partenariat d’exception dont le président Bouteflika a souvent parlé, notamment dans le message qu’il a adressé à François Hollande immédiatement après son élection à la tête de l’Etat français » alors que » l’Algérie célèbre le 50e anniversaire de son indépendance ».
« Les circonstances pour la mise en œuvre de ce partenariat d’exception y sont « favorables » de part et d’autre selon le successeur Xavier Driencourt. « Je crois que cela correspond à la volonté des dirigeants mais aussi des peuples des deux pays », a-t-il dit avant de conclure que « c’est l’objectif auquel je vais consacrer toutes mes forces et toute mon énergie à l’avenir ».