France : accusé d’extorsion, un judoka algérien risque gros

France : accusé d’extorsion, un judoka algérien risque gros

Arrivé sur le territoire français pour participer à la rencontre mondiale du judo, un judoka algérien s’est retrouvé du jour au lendemain coincé dans une cellule à Roubaix en France, et ce, suite à une grave accusation de la part d’une femme de 26 ans.

Les faits remontent au 8 août dernier, soit trois mois après l’arrivée de cet Algérien de 18 ans dans le Nord de la France. La police retrouve une certaine femme de 26 ans traumatisée dans une gare au centre ville de Roubaix. Interrogée, celle-ci fait de grave révélation aux agents de police.

Un judoka algérien accusé d’extorsion en France

En effet, la jeune femme accuse le judoka algérien de l’avoir dépouillé d’une centaine d’euros mais aussi de son téléphone portable, et ce, après l’avoir menacé d’un « couteau sur la gorge » et  » d’un pistolet sur la tempe », dans un appartement proche de la gare. Il s’agit du moins de ce qu’affirme La Voix du Nord.

Très vite, une enquête a été lancée et les forces de l’ordre françaises ont procédé à l’arrestation de cet Algérien. Par ailleurs, suite à trois perquisitions consécutives, les éléments chargés de cette enquête n’ont trouvé aucune arme dans cet appartement.

Le judoka algérien risque gros

Face à la justice et lors de son premier procès, l’avocat de l’Algérien s’appuie sur le fait qu’aucune arme n’a été retrouvée chez son client. En revanche, après avoir lu quelques messages entre la victime et l’accusé, la justice a confirmé l’existence d’un lien entre les deux.

De son côté, la procureure réclame trois ans de prison et confirme qu’il s’agit  » d’un passage à l’acte ». Rapporte la même source. Face à ces accusations, le judoka algérien a fini par avouer son acte. Cependant, ce dernier affirme que s’il a menacé la femme de 26 ans, c’est parce qu’elle refusait de quitter son appartement à Roubaix.

En s’appuyant sur la maigre confidence de l’accusé, le juge a décidé de reporter le procès jusqu’au 16 septembre prochain, afin d’examiner davantage les circonstances de cette affaire.