Les politiciens français mettent l’immigration au cœur de leur politique et leur discours. C’est dans ce sens, que le premier ministre français, Gérald Darmanin, avait annoncé du nouveau dans ce dossier.
En effet, la semaine passée, Darmanin a dévoilé les grandes lignes du projet de loi immigration ce mercredi incluant notamment le titre de séjour « métier sous tension », le ministre de l’Intérieur enchaine le lendemain, en proposant jeudi, d’imposer un test de langue française aux immigrés. « Pour s’intégrer, il faut parler français. C’est pourquoi nous proposons que tous les étrangers qui souhaitent s’installer dans notre pays passent un examen de langue. Ils devront le réussir pour obtenir leur titre de séjour », écrit-il sur Twitter. Suite à cette annonce de nombreuses personnalités politiques principalement des partis d’extrême droite, ont exprimé leur opposition.
Invité du « Grand rendez-vous » Europe 1- CNews – « Les Echos », le ministre de l’Intérieur a fait le point sur son projet de loi immigration présenté l’année prochaine.
Gérald Darmanin rassure en affirmant : « Nous ne proposons pas de régularisation, c’est tout le contraire », et précise aussi que le débat sur les contours de ce projet de loi reste ouvert, notamment sur la composition de la liste des métiers concernés par cette mesure. Des pistes sont étudiées pour répondre aux accusations de régularisation, comme la mise en place d’une limite de temps de présence sur le territoire à 12 mois et non 18 mois, délai permettant d’activer une procédure de regroupement familial.
Darmanin évoque l’idée de l’obligation de réussir l’examen de français pour l’obtention du titre de séjour
Il continue en disant qu’« Aujourd’hui, ce qui est obligatoire, c’est de prendre des cours de français quand on migre. Demain, avec notre réforme, il faudra réussir l’examen de français pour avoir son titre de séjour. Sinon, il n’y aura pas de titre de séjour », explique le ministre de l’Intérieur. En effet, le projet de loi prévoit l’instauration d’un examen de français, « une révolution qu’on ne mesure pas encore », estime Gérald Darmanin.
Gérald Darmanin souhaite convaincre les centristes, les socialistes et les députés les Républicains, pour faire passer cette loi, en rejetant l’idée de travailler avec le Rassemblement national, « un parti pas comme les autres ».