France : 9 Algériens s’évadent d’une prison à Metz

France : 9 Algériens s’évadent d’une prison à Metz

Dans les centres de détentions, la tension est souvent palpable et les détenus ainsi que le personnel chargé de maintenir l’ordre sont sous pression. Dans certains cas, des émeutes voient le jour, et les policiers peinent à faire leur travail de façon efficace.

Parfois, des prisonniers profitent de telles occasions pour commettre d’autres crimes, ou même s’évader. C’est ce qui s’est passé dans le cendre du de rétention administrative de Metz (CRA).

Selon le média français Europe 1, douze personnes dont neuf algériens n’étaient pas présents lors de l’appel quotidien effectué le mercredi 14 septembre 2022 à 21h00, mais que les policiers chargés de comptabiliser les détenus n’ont pas pu correctement effectuer leur tâche à cause des débuts d’émeutes.

Les évadés repérés sur les vidéos de caméra surveillance

Suite aux évènements, les policiers ont visualisé les images des vidéosurveillances du centre de détention. Ce n’est que là que les policiers ont pu apercevoir l’évasion des détenus. Douze personnes ont quitté le centre, à 20h44 en crochetant les portes grâce a un crochet « fait-main » par leur soin.

Ils ont ensuite parcouru le chemin menant à la clôture qu’ils ont escaladé sans grande difficulté. L’enquête servant à étudier les tenants et les aboutissants de cette évasion est toujours d’actualité, mais les autorités ont pu déduire grâce aux premiers éléments que les individus auraient trouvé une faille dans l’une des serrures qui présentait un défaut de conception.

Un des fugitifs arrêté par les autorités

L’évasion ne fut pas de tout repos pour les évadés, et le chemin de la fuite ne fut pas sans embuches. En effet, l’un des évadés est tombé, puis s’est blessé ce qui a permis aux autorités compétentes de mettre la main dessus.

L’individu a été placé en garde à vue puis transféré à l’hôpital afin d’avoir droit aux premiers soins nécessaires. Les autres personnes n’ont pas encore été arrêtées. A savoir que tous les évadés sont des migrants âgés entre 18 et 32ans issues d’origines différentes. Deux sont marocains, un libyen et neuf sont Algériens.