France : 22 millions d’euros pour indemniser les Harkis d’Algérie

France : 22 millions d’euros pour indemniser les Harkis d’Algérie

Depuis 2003, la France commémore, chaque année, la journée nationale d’hommage aux Harkis et autres membres des formations supplétives de l’armée française en Algérie. En effet, le dimanche 24 septembre dernier, plusieurs cérémonies ont eu lieu en cette occasion dans plusieurs départements français.

Pour rappel, ces Harkis ont servi d’auxiliaires auprès de l’armée française pendant la guerre d’indépendance de l’Algérie. Ils sont ainsi plus de 60 000 Algériens, qui ont été abandonnés dans des camps, livrés à eux-mêmes. Et ce, dès leur arrivée en France.

À Paris, c’est la secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire (SEDACM), en l’occurrence Patricia Mirallès, qui était à la tête de cette cérémonie. Et ce, en présence des autorités civiles et militaires, mais aussi d’élus et de représentant des associations.

22 millions d’euros d’indemnisation pour près de 3 000 Harkis en France

Dans un communiqué officiel, rendu public la veille de cette cérémonie, l’Élysée a fait part de l’indemnisation de près de 3 000 Harkis et de leurs enfants. Et ce, conformément à la loi du 23 février 2022. En effet, la présidence française indique qu’au lendemain de la publication de cette loi, plus de 11 500 demandes ont été reçues. Et ce en environs seulement deux mois. Le chiffre atteint actuellement la barre des 22 000 demandes, selon le même communiqué.

Par ailleurs, uniquement 3 000 harkis ont été indemnisés, soit une cagnotte totale de 22 millions d’euros de réparation. Le même communiqué ajoute que 27 millions d’euros supplémentaires ont été également versées. Conformément à la volonté du président de la république français. Et ce, dans le cadre du doublement d’allocation viagère et de l’allocation de reconnaissance.

Ce même communiqué, a fait également référence à un projet de protection et de rénovation des sépultures de Harkis abandonnées. Il s’agit d’un partenariat entre la commission indépendante placée auprès de la Première ministre. Et l’Office nationale des anciens combattants et victimes de guerre et le Souvenir français.