Foued Kadir: «J’ai retrouvé de l’efficacité»

Foued Kadir: «J’ai retrouvé de l’efficacité»

Depuis son arrivée à Rennes, Foued Kadir a retrouvé du temps de jeu et a déjà marqué 5 buts en 11 matches. Avec l’équipe d’Algérie, il s’est qualifié pour le Mondial 2014 face au Burkina Faso. Seul ombre au tableau dans cette période euphorique, le milieu est resté en soins mercredi 27 novembre. Une gêne aux adducteurs l’a empêchée de participer à la séance collective.

RFI : Quel bilan pouvez-vous tirer depuis le début de saison avec Rennes ?

Foued Kadir : Je me suis très vite adapté. Ici, il y a un très bon groupe et un très bon staff. Ça marche pour moi et je suis content d’être ici.

Rennes va affronter Monaco samedi 30 novembre. Comment l’équipe a préparé cette rencontre ?

Nous allons travailler sur les points négatifs de cette équipe monégasque. Il y a de très bons joueurs et nous savons que ça ne va pas être facile pour nous. Nous devons aller chercher des points à l’extérieur, car nous restons sur une série de trois matches nuls à domicile.

Vous avez déjà marqué 5 buts en 11 matches cette saison alors que votre meilleur score était de 6 réalisations en 2012/2013. Comment expliquer cette progression ?

Parce que j’ai retrouvé avec Rennes une certaine confiance. Grâce à du temps de jeu, j’ai retrouvé de l’efficacité et du rythme. Et lorsque l’on a confiance, les qualités s’expriment d’elles-mêmes. J’ai vraiment l’objectif de faire une belle saison avec Rennes. On se trouve de mieux en mieux au fil des matches et c’est dans ce projet que je veux m’investir.

Est-ce que c’est finalement grâce à Rennes que Halilhodzic, le sélectionneur algérien, a continué à vous faire confiance ?

Oui, c’est évident. C’est pour cela que j’ai voulu absolument être prêté à Rennes, car je savais que j’aurais la confiance du staff que j’ai connu à Valenciennes. Et c’est pour cela que Vahid Halilhodzic me fait aussi confiance. On avait eu une discussion et il m’avait dit que si j’avais continué à avoir aussi peu de temps de jeu avec Marseille, ça serait devenu être compliqué avec la sélection algérienne. Et comme c’est quelque chose qui me tient vraiment à cœur, je n’ai pas hésité à venir à Rennes.

Avec l’Algérie vous avez obtenu la qualification pour le Mondial. Qu’est-ce que vous garderez de cette dernière rencontre à Blida face au Burkina Faso ?

Foued Kadir (à droite) et Islam Slimani avec le maillot de l’équipe nationale.

REUTERS/Louafi Larbi

L’euphorie. Toute l’équipe attendait cela avec impatience. Le peuple était derrière nous et il y avait une ferveur exceptionnelle. C’était comme une délivrance. C’est difficile d’expliquer l’ambiance qu’il y avait. Il faut le voir pour le croire. Ce match-là, c’était très particulier. J’attendais ça avec impatience. J’ai toujours suivi les matches de l’Algérie avec mon père et j’allais tous les étés à Sétif. Maintenant, il faut attendre le tirage au sort pour savoir dans quel groupe nous allons être et quel adversaire nous allons affronter.

Est-ce que vous pensez que votre expérience du Mondial 2010 en Afrique du Sud sera importante l’été prochain ?

Oui. Nous serons quelques joueurs à avoir déjà participé à un Mondial et nous pourrons apporter notre expérience à ceux qui vont découvrir cette grande compétition. Il va falloir bien se préparer. Nous avons un match amical en mars. Il faut que tous les joueurs aient un maximum de temps de jeu pour arriver compétitifs au Brésil. Le temps est désormais compté.

Qu’est-ce que Vahid Halilhodzic a apporté à l’équipe d’Algérie ?

Il a énormément apporté. Il suffit de regarder l’Algérie jouer aujourd’hui et on se rend compte du travail qu’il a accompli depuis plus de deux ans. Avec lui, on a marqué énormément de buts et on est allé chercher des victoires à l’extérieur alors que l’équipe nationale avait très peu de victoires sur le continent africain.