TIARET – Les facteurs menaçant la sécurité alimentaire en Algérie et les solutions à apporter pour les juguler ont été au centre des débats du 3e forum national sur l’agriculture et le vétérinaire, ouvert mardi à l’université de Tiaret par le wali Mohamed Bousmaha.
Les participants au colloque, des universitaires et chercheurs algériens et des spécialistes venus de France, d’Italie, du Canada et d’Egypte ont suivi, lors de la séance inaugurale de cette rencontre de deux jours, une intervention présentée par l’ex-ministre de la Relance économique, Abdelkader Khelil, qui a mis l’accent sur la formation et la spécialisation dans le domaine agricole pour accroître la production agricole, surtout dans les régions à hautes potentialités productives dont le Sersou et Oued Touil à Tiaret.
Il a estimé que l’éloignement de la recherche scientifique de l’exercice agricole et la vulnérabilité des programmes destinés au développement de l’agriculture et au développement rural sont parmi les facteurs menaçant la sécurité alimentaire en Algérie.
M. Khellil a fait observer que « la production céréalière locale ne couvre que 30 % des besoins nationaux, ce qui représente un faible taux ». Il a ajouté que 35 % des exploitations agricoles sont gérées par des fellahs âgés de plus de 75 ans et 65 % de ces exploitations sont mal exploitées.
Les travaux de ce forum, auquel a pris part Safi Boudissa (ex ministre de l’Agriculture) se sont poursuivis en ateliers traitant du développement local, du vétérinaire, de l’alimentation, de la santé animale et des espaces boisés.
Ce forum doit être ponctué mercredi par des recommandations portant sur des solutions en matière de sécurité alimentaire.