Plusieurs recommandations ont sanctionné ce matin les travaux du forum méditerranéen sur l’investissement touristique et le partenariat dans le domaine de l’hôtellerie qui s’est tenue à l’hôtel El Hocine de Ali Mendjeli dans la wilaya de Constantine. La révision de la règle 51/49 est plus que nécessaire, selon les opérateurs étrangers.
La rencontre, organisée par la Confédération algérienne du tourisme (CAT) en collaboration avec un organisme touristique privé, a été ouverte hier et a regroupé en plus des opérateurs algériens, des investisseurs venus notamment des pays de la Méditerranée comme la France, la Grèce, le Maroc dont les représentants se sont montrés « très intéressés » pour l’investissement en Algérie à quelques conditions prés. Il s’agit de détailler les opportunités existant dans le secteur touristique, modifier certains textes de la législation algérienne en apportant quelques « modifications à la règle de 51/49 ». Parmi les recommandations également, la formation du personnel qualifié surtout dans l’accueil, le marketing et la restauration et la gestion des établissements hôteliers.
Du coté algérien, les organisateurs se sont attelés à expliquer « la nouvelle orientation de la politique touristique en Algérie en parlant des «mécanismes incitatifs mise en place au profit des investisseurs, dont une flexibilité de l’administration notamment concernant la fiscalité et la parafiscalité ».
Selon le président de la CAT, « le tourisme en Algérie n’en est pourtant qu’à ses débuts malgré les grands atouts dont dispose le pays et le secteur du tourisme, mais il représente 3,9 % du volume des exportations, 9,5 % du taux des investissements productifs et 8,1 % du Produit Intérieur Brut».

Pour sa part M. Mohamed Meziane co-organisateur, a annoncé à l’endroit des jeunes investisseurs qu’«une réunion de présentation des compétences et de travail a été convenue avec le conseiller du ministre de la Jeunesse au courant de la semaine prochaine dans le but d’expliquer aux jeunes les mesures attractives dans ce secteur».
M.E.H