Forum Franco-Algérien,Plaidoyer pour un partenariat gagnant-gagnant

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«Chaque année, 1000 entreprises françaises se positionnent sur le marché algérien»

Chérif Rahmani et Nicole Bricq ont appelé les opérateurs français et algériens à saisir l’opportunité des investissements qui vont dans l’intérêt mutuel des deux pays.



Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements a révélé que son ministère prépare un nouveau Code des investissements qui sera présenté prochainement au gouvernement. «Nous sommes sur le point de soumettre un nouveau code, afin de promouvoir les investissements et garantir une meilleure visibilité légale et durable dans le climat des affaires en Algérie», a déclaré, hier, Chérif Rahmani lors de son allocution à l’ouverture du Forum de partenariat franco-algérien qui se tient les 28 et 29 mai à Alger.

La transparence, l’équilibre des chances sont désormais, les critères de sélection à tous les niveaux afin d’améliorer l’environnement des affaires et des investissements, selon Chérif Rahmani.

LG Algérie

Evoquant les résultats d’un sondage effectué auprès des opérateurs nationaux, le ministre a avancé un taux de 52 à 53%, d’entreprises algériennes favorables au partenariat avec les sociétés françaises.

De son côté, Mme Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur français n’a pas mâché ses mots en lançant des messages clairs et lucides à l’égard des opérateurs français qui ne devront plus voir l’Algérie comme un marché seulement, mais un partenaire économique d’égal à égal sans aucun préjugé.

L’Algérie «doit redevenir une destination naturelle des entreprises françaises».«Chaque année,1000 entreprises françaises se positionnent sur le marché algérien. L’Algérie doit redevenir, je le proclame haut et fort, une destination naturelle des entreprises françaises», a souligné Mme Bricq.

«Le volume global des échanges commerciaux est modeste entre les deux pays,nous devons aller vers un nouvel âge dans le développement du partenariat afin de développer l’intérêt mutuel algéro- français», a-t-elle souligné, tout en affirmant que l’enjeu du partenariat ne se limite pas aux échanges commerciaux et économiques, mais beaucoup mieux: «C’est un enjeu géostratégique et durable», a-t-elle indiqué.

Répondant à la question des attentes des opérateurs nationaux par rapport au partenariat franco-algérien, Nadir Bouabbas, vice-président de la Confédération algérienne du patronat (CAP) a souligné que «les entreprises algériennes n’ont rien à envier aux sociétés étrangères», a-t-il affirmé, tout en souhaitant aller dans le concret et développer un partenariat équilibré, palpable et durable dans tous les domaines, notamment le secteur du BTP (bâtiment travaux publics).

Fort de 400 opérateurs algériens et plus de 130 investisseurs français qui ont accompagné la délégation du ministère du Commerce français,le premier forum du genre a axé son intérêt sur les secteurs de la mécanique, pétrochimie, production pharmaceutique, BTP,formation,transport… Plus de 1000 entreprises françaises sont installées en Algérie, dont 80% sont des PME. Elles contribuent à la création de plus de 40.000 emplois directs et 100.000 emplois indirects hors hydrocarbures, a-t-on indiqué. Par des interventions franches et sans tabous, les intervenants n’ont pas hésité à poser tous les problèmes sur la table afin de régler les contentieux.

Intervenant chacun dans son domaine d’activité, experts et opérateurs économiques des deux pays, n’ont pas hésité à appeler à tourner la page du passé et aller vers un avenir qui va dans l’intérêt mutuel des deux pays.