Le siège du Mouvement El Islah, sis à Belouizdad, a abrité hier après-midi une conférence-débat sur les défis posés par le changement démocratique en Algérie, animée par M. Larkam Khodja, chercheur en sociologie politique, en présence des cadres dirigeants de cette formation, parmi lesquels M. Hamlaoui Akkouchi, SG du parti, et Dr Djahid Younsi. Dans ce cadre, le conférencier s’est penché d’abord sur la définition du changement démocratique en précisant d’emblée que ce concept comporte deux significations : la première veut dire le changement et la deuxième la réforme.
Il a ensuite ajouté que le sens premier du changement recèle des connotations de radicalisme et de violence qui le disqualifient aux yeux du peuple, lui préférant ainsi l’usage du terme de réforme «el islah », en rappelant les diverses significations positives auxquelles il renvoie. M. Larkam Kho- dja devait ensuite aborder les principales raisons qui incitent l’individu au changement démocratique, pour arriver au stade de la pratique politique et évoquer certains aspects des rapports pouvoir-opposition.
Dans ce contexte, le conférencier a indiqué que l’opposition active sur la scène politique en rangs dispersés. Poursuivant sur sa lancée, l’hôte du forum d’El Islah s’est interrogé si c’est l’élite politique qui confère la légalité au peuple ou si c’est l’inverse, avant de déplorer le manque de clairvoyance chez l’élite politique en matière de prise de certains concepts politiques.
Mourad A.