Les entreprises belges an nombre de 24 s’intéressent au marché algérien. Elles sont prêtes à nouer des partenariats avec leurs homoloques algériennes à long terme, a indiqué, aujourd’hui, le secrétaire général de la Chambre de commerce Belgique-Luxembourgue-Pays Arabes, M. Qaisar Hijazin.
«L’Algérie est la deuxième grande économie dans la région Mena. Il est tout à fait normal que l’on s’intéresse à ce marché. Nous avons 24 entreprises belges spécialisées dans l’énergie, les centrales nucléaires, le domaine du développement industriel, médicale et autres.
Le but de notre visite en Algérie est de promouvoir les relations entre les deux pays à long terme», a-t-il souligné, aujourd’hui, lors du Forum d’affaires algéro-belge, organisée à la Chambre Algérienne de Commerce et d’investissement (CACI).
Selon lui, la visite de cette délégation d’entreprises en Algérie a pour objectif de nouer des partenariats «gagnant-gagnant» et à long terme. «Nous ne sommes pas venus uniquement pour vendre nos produits. Nous visons un partenariat à long terme entre les entreprises algériennes et leurs homologues belges», a-t-il précisé.
Pour sa part, l’Ambassadeur de Belgique à Alger, a indiqué qu’il y a des centaines de sociétés belges qui font des affaires avec les sociétés algériennes, qui contribuent à des projets importants, soit dans la sous-traitance, soit de manière directe ou indirecte.
Il a, toutefois, précisé qu’il ne s’agit pas de sociétés qui ont investi en Algérie. «Ces entreprises ont des partenaires commerciaux en Algérie», a-t-il dit. Concernant les échanges commerciaux entre les deux pays, il a fait savoir que «d’après les statistiques belges, l’Algérie a exporté vers la Belgique pour un montant estimé à 1,8 milliards d’euros en 2012».
«Les importations de l’Algérie en provenance de la Belgique sont estimées à 1 milliard d’euros. La balance commerciale est favorable à l’Algérie pour un montant avoisinant les 800 millions d’euros», a-t-il ajouté.
Il a, cependant, noté que «la différence est que l’Algérie exporte essentiellement des hydrocarbures, tandis que la Belgique exporte beaucoup plus des produits finis pour une valeur ajoutée plus importante».
Il a souligné que «c’est cela le défis qui est posé par les autorités algériennes. Ils ont chacun un gain conscient. Pour que ce courant d’affaire continue et se développe, il faut pouvoir donner une plus value algérienne à tous ces produits», a-t-il expliqué.
Dans le même cadre, il a donné l’exemple des autobus achetés par l’ETUSA à la Belgique. «Ces autobus étaient dans le passé, entièrement fabriqués en Belgique.
A l’avenir une partie va pouvoir se faire en Algérie», a-t-il indiqué. Il a ajouté qu’il y a d’autres secteurs où il y aura le transfert du savoir-faire belge aux entreprises algériennes notamment celui de la pharmacie, dont des projets pour le développement des vaccins belges en Algérie.
Et pour booster la coopération entre les deux pays, l’Ambassadeur bélge à Alger, a, par ailleurs, noté: « Nous sommes en train de discuter avec les résponsables algériens maintenant sur ce qu’on peut fair enssemble dans les années futures. La commission mixte algéro-bélge sera tenue le mois d’octobre prochain où on signera les documment et définir les modaliés de coopération entre les deux pays ».
Lahcène Brahmi
