« Il est difficile d’opter pour une formation quand on a une bourse de 500 DA par mois et c’est pour cette raison qu’on a décidé de l’augmenter », a déclaré M. Mohamed Mebarki.
La bourse mensuelle de 500 DA destinée aux stagiaires de la formation professionnelle sera revalorisée dès la prochaine rentrée. C’est ce qu’a déclaré, hier, Mohamed Mebarki, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels lors d’une visite d’inspection dans trois centres de formation professionnelle de la région ouest d’Alger.
« Il est difficile d’opter pour une formation quand on a une bourse de 500 DA par mois et c’est pour cette raison qu’on a décidé de l’augmenter. Nous avons obtenu l’accord de principe du gouvernement et nous allons l’adopter dès la prochaine rentrée », a précisé le ministre sans toutefois donner le nouveau montant.
Evoquant la formation qui n’attire pas beaucoup les jeunes, le ministre impute cette défaillance à la mauvaise adaptation et orientation mais aussi pour des considérations sociales qui la déconsidèrent. Pour ce qui est de la relation entre son département et celui de l’Education nationale, Mohamed Mebarki a indiqué qu’une commission mixte d’orientation a été mise en place dans le but d’adopter une politique qui permette l’orientation des élèves du collège et du lycée, ayant été exclus, d’opter pour une formation professionnelle.
Lors de sa visite à l’Institut national de l’audiovisuel, le ministre a demandé aux responsables d’ouvrir d’autres spécialités comme la maintenance des équipements. A cette occasion, il a annoncé l’éventuelle création d’une chaîne de télévision dédiée à la formation professionnelle, « un moyen efficace de communication pour inciter les jeunes à s’informer sur ce que proposent les centres de formation professionnelle comme métiers d’avenir ».
Le ministre a également tenu à encourager les stagiaires de l’Institut de l’audiovisuel pour avoir choisi ce métier dont l’Algérie a besoin suite à l’ouverture du secteur de l’audiovisuel. Au centre de formation professionnelle de Staouéli, le ministre a souhaité la réduction de la durée de la formation des jeunes pour pouvoir répondre à la demande du marché national.
M. Benkeddada