Près de 250.000 nouveaux stagiaires rejoindront ce matin les établissements de la formation professionnelle au niveau national au titre de la rentrée professionnelle 2010-2011 (session février).
Au total, 246.000 nouveaux stagiaires rejoindront les établissements de la formation professionnelle, tous modes de formation confondus (formations résidentielle et par apprentissage).
Tous les moyens nécessaires ont été mobilisés pour accueillir ces nouveaux stagiaires, répartis entre 68.000 en formation par apprentissage, près de 65.000 en résidentielle, 18.827 autres en formation en cours du soir et 4000 en formation diplômante à distance, selon les responsables du secteur.
Les postes de formation disponibles sont programmés en fonction des besoins exprimés par chaque wilaya et les spécificités recherchées en matière de développement pour assurer l’adéquation formation-emploi.
S’agissant de la formation en milieu rural, 6.460 nouveaux stagiaires rejoindront les établissements de la formation destinés aux femmes et jeunes filles dans les zones enclavées.
Par ailleurs 10.500 stagiaires suivront une formation professionnelle dans les établissements privés.
Sur le plan qualitatif, le ministère de tutelle a prévu de diversifier l’offre de formation. Le programme pédagogique de cette rentrée compte 222 spécialités couvrant 20 branches professionnelles, dont 138 spécialités demandées par les différents départements ministériels.
Parmi ces 222 spécialités, 5 nouvelles spécialités sont programmées pour la rentrée, à savoir la menuiserie d’agencement, le suivi de réalisation de chantier (bâtiment), le traitement d’eau, la transformation des dattes, la préparation en confiserie, la chocolaterie et la biscuiterie.
En outre, l’encadrement et les structures du secteur de la formation professionnelle ont été renforcés par 1.150 nouveaux postes budgétaires, dont 80 % sont consacrés aux enseignants formateurs, et par l’ouverture de 32 nouveaux établissements.
L’objectif de la politique de la formation professionnelle est de « répondre aux exigences de l’économie nationale, par la disponibilité de spécialités en adéquation avec les besoins du marché national ».
Le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels assure avoir mobilisé « tous les moyens humains et matériels nécessaires » afin de faciliter l’inscription des jeunes demandeurs de formation.
Le programme de formation sera, d’autre part, renforcé dans les secteurs d’activités qui sont considérés comme étant les moteurs de la croissance économique, notamment le bâtiment et travaux publics (BTP), ainsi que le secteur du tourisme.
Une formation d’alphabétisation-qualification professionnelle, destinée aux jeunes âgés de plus de 15 ans et n’ayant jamais été scolarisés, est proposée aussi pour cette rentrée.
L’alphabétisation-qualification professionnelle, ouverte aux candidats ayant déjà achevé avec succès leur cycle d’alphabétisation, vise à dispenser un enseignement de base et un savoir-faire aux bénéficiaires.
D’autre part, des formations-passerelles sont offertes pour cette rentrée au profit des jeunes chômeurs diplômés de secteurs confrontés au problème d’insertion professionnelle.
Ce dispositif de formation permet de passer d’un niveau de certificat d’aptitude professionnelle(CAP) à un autre supérieur, en l’occurrence un certificat de maîtrise professionnelle, puis à un diplôme de technicien et de technicien supérieur.
Il constitue une « mesure incitative » en direction des stagiaires et vise à faciliter l’insertion des diplômés dans le monde du travail et à leur ouvrir de nouvelles perspectives en matière de promotion socioprofessionnelle.
Il existe, par ailleurs, un autre dispositif de formation destiné aux jeunes ayant interrompu prématurément leur cursus scolaire. Il consiste à donner une préformation à ces jeunes qui n’ont pas le niveau scolaire requis en vue de leur incorporation dans les différentes spécialités de formation professionnelle.
Cette préformation donnera l’opportunité aux jeunes concernés de bénéficier de cours pour une remise à niveau d’une durée de 6 mois à une année avant d’être orientés vers des spécialités en formation résidentielle ou par apprentissage selon leurs choix et en tenant compte de leurs capacités physiques et intellectuelles.
Les jeunes bénéficiaires sont ceux qui ont quitté l’école avant la quatrième année moyenne, soit le niveau minimum requis pour bénéficier d’une formation.
Formation pour 26.000 femmes au foyer
Plus de 200.000 femmes ont déjà bénéficié du programmes de formation depuis 2004.
Près de 26.000 femmes au foyer rejoindront aujourd’hui les établissements de la formation et de l’enseignement professionnels au niveau national au titre de la rentrée 2010-2011 (session février).
« Le secteur a offert pour cette rentrée au total 25.900 nouveaux postes de formation destinés aux femmes au foyer afin de répondre à la forte demande de cette population pour bénéficier d’une formation dans certains métiers liés aux spécialités de pâtisserie, couture, et de coiffure, a-t-on appris samedi auprès d’un responsable du ministère.
Plus de 200.000 femmes au foyer ont déjà bénéficié de programmes de formation professionnelle depuis le lancement de ce mode de formation en 2004, alors que le nombre ne dépassait pas 10.000 durant l’année 2004, selon des responsables du secteur.
En matière de formation et d’accompagnement en faveur de la femme au foyer, le secteur prévoit des postes pédagogiques dans les établissements de formation à l’échelle nationale au profit de toutes les femmes sans exception, même celles n’ayant aucun niveau d’instruction, a-t-on précisé.
Par ailleurs, le ministère a également offert, pour cette rentrée, 6.460 nouveaux postes de formation aux femmes et aux jeunes filles dans les zones enclavées.
Quelque 350 sections détachées ont été ouvertes dans les régions rurales et les zones isolées.
Des diplômés en chômage intégreront la formation professionnelle
Les établissements de la formation et de l’enseignement professionnels accueilleront aujourd’hui, des jeunes diplômés du secteur, confrontés au problème d’insertion professionnelle, afin de bénéficier d’une formation-passerelle, au titre de la rentrée de la formation 2010-2011 (session février).
« Afin de répondre à la forte demande de jeunes diplômés du secteur et chômeurs, pour qu’ils puissent bénéficier d’un diplôme supérieur, quelque 2.500 postes destinés à la formation-passerelle sont offerts pour cette rentrée », a indiqué à l’APS une source responsable du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels.
La formation-passerelle s’adresse particulièrement aux jeunes ayant obtenu des diplômes de formation, au cours de trois années, et qui demeurent confrontés au problème d’insertion professionnelle.
Elle est programmée également au profit des jeunes diplômés ayant acquis trois années d’expérience professionnelle et qui souhaitent suivre une formation de niveau supérieur par rapport à leur formation de base.
Ce dispositif de formation permet de passer d’un niveau à un autre supérieur. Il s’agit de passer d’un niveau de certificat d’aptitude professionnelle (CAP) à un certificat de maîtrise professionnelle puis à un technicien et à un technicien supérieur.
Une instruction a été donnée aux directeurs de wilayas de la formation professionnelle pour renforcer les structures par l’ouverture de sections de formation destinée à cette catégorie de la société afin de prendre en charge cette « forte demande », a-t-on expliqué.
Ce dispositif de formation, qui a été lancé, en octobre dernier, dans certaines structures de formation, sera généralisée à partir de cette rentrée.
La formation-passerelle avait déjà été intégrée dans le programme de la formation continue du secteur, mais a été auparavant destinée uniquement aux travailleurs dans le cadre de la mise à niveau ou de la promotion.
Ces passerelles sont considérées comme des « mesures incitatives » en direction des stagiaires et visent à « faciliter » l’insertion des diplômés dans le monde du travail et à leur « ouvrir » de nouvelles perspectives en matière de promotion socioprofessionnelle, a-t-on ajouté.
Quelque 20 spécialités dans 11 branches professionnelles seront ouvertes à cette rentrée, parmi les 113 spécialités liées à ce dispositif de formation et définies dans le programme pédagogique de la formation.
Il s’agit notamment de l’informatique, des techniques administratives et de gestion, du bâtiment et des travaux publics, de l’artisanat traditionnel, de l’électricité, de l’électronique, de l’hôtellerie et du tourisme et de la construction mécanique.
Pré-formation pour 31.000 jeunes ayant interrompu prématurément leur cursus scolaire
Le secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels accueillera ce matin des jeunes ayant interrompu prématurément leur cursus scolaire, au titre de la rentrée professionnelle 2010-2011 (session février).
30.995 postes de formation ont été pourvus pour la rentrée de cette année au profit des jeunes ayant interrompu prématurément leur cursus scolaire, a-t-on appris samedi du ministère.
Ce dispositif consiste à donner une pré-formation aux jeunes qui n’ont pas le niveau scolaire requis en vue de leur incorporation dans les différentes spécialités de formation professionnelle, a-t-on indiqué .
Cette pré-formation permettra aux jeunes concernés de bénéficier de cours pour une remise à niveau d’une durée de 6 mois à une année avant d’être orientés vers des spécialités en formation résidentielle ou par apprentissage selon leurs choix et en tenant compte à leurs capacités physiques et intellectuelles.
Il s’agit des jeunes qui ont quitté l’école avant la 4e année moyenne, soit le niveau minimum requis pour bénéficier d’une formation, a-t-on ajouté.
A cet effet, le ministère a sélectionné, pour la rentrée, 60 spécialités sur les 80 existantes dans le programme pédagogique élaboré à l’intention de cette catégorie. L’agriculture, l’artisanat, le bâtiment et les travaux publics, la construction métallique, l’hôtellerie, le tourisme, les industries agroalimentaires, les métiers de services, figurent parmi les spécialités retenues.