La promotion de la formation professionnelle passe d’abord, par la définition des statuts des centres qui donnera lieu à des activités plus souples : formations ciblées, encadrement adéquat et une intervention efficace sur le marché.
C’est à base de ce principe que le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, El Hadi Khaldi compte donner plus de persévérance au secteur, en témoigne la visite qu’il effectuée, hier, au niveau des structures relevant du secteur à Alger.Le ministre affirme, en effet, que l’Institut national de développement et de promotion de la formation continue, basé à Rouiba, est, désormais, hissé, au statut d’Office national. Cet organisme verra prochainement la création d’annexes dans différentes régions avec une mission bien définie : garantir une formation continue aux fonctionnaires et travailleurs des entreprises publiques ou privées dans les différentes spécialités. Ainsi, l’Office prendra en charge la formation en fonction des besoins des entreprises concernées et sera renforcé en particulier au niveau des zones industrielles.
Le centre de formation spécialisé dans la soudure, en cours de réalisation dans la même localité de Rouiba, a fait l’objet d’une escale de la délégation ministérielle. L’établissement, le premier du genre en Afrique, selon des responsables du secteur, sera d’une capacité de 300 sièges pédagogiques et « il aura la tâche de répondre un tant soit peu au déficit criant au sein des entreprises industrielles », souligne-t-on. Le centre ouvrira ses portes au courant de l’année 2013.
L’Institut national de formation professionnelle et d’apprentissage pour garçons, qui porte le nom du chahid Khelfi Saïd, a été également inspecté, par le ministre Khaldi. D’une capacité d’accueil de 300 places pédagogiques, l’Institut, lancé dans les années 1980, dispense plusieurs formations pour ne citer que la comptabilité, la maintenance d’engins mécaniques et l’électricité bâtiment.
M. K
