La direction locale de la formation professionnelle a réservé près de 600 places au profit des détenus emprisonnés dans les centres pénitentiaires de la wilaya d’Oran.
L’aquaculture ou encore la formation dans l’élevage du poisson fera, à partir de cette année, l’objet de la formation à dispenser aux jeunes désireux de consacrer leur avenir en investissant dans un tel secteur dont la production (le poisson) est en croissante demande ces dernières années.
Une telle formation sera dispensée par le centre de formation professionnelle de Misserghine, spécialisé entre autres dans la formation des jeunes dans plusieurs disciplines et plusieurs autres activités. La durée des 30 apprentis sera sanctionnée par un diplôme d’agents aquacoles pouvant également intervenir dans le secteur de la pêche. Un tel choix porté sur l’aquaculture, est, selon les responsables locaux en charge de la formation professionnelle, n’est pas un fait du hasard. Il a été décidé suite à l’étude qui a été faite dans le but d’aboutir à la consolidation du marché du travail très demandeur de main-d’oeuvre hautement spécialisée.
Les 30 jeunes devant bénéficier des cours aquacoles subiront une formation de six mois qui seront couronnés par un diplôme leur permettant d’exercer une profession certainement rentable à l’avenir prometteur et pérennisé. L’ouverture d’une telle nouvelle spécialité est venue dans le cadre de la concrétisation de la convention-cadre paraphée récemment par le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels et le ministère de l’Agriculture et du Développement local et de la Pêche. Dans le cadre de la formation continue, une nouvelle formation, tout aussi prometteuse, est en ce sens, prodiguée aux jeunes n’ayant pas réussi l’examen du baccalauréat, c’est-à-dire ceux ayant terminé leur cursus avec le niveau de la 3e As. Il s’agit de la topographie.
Là encore, les responsables en charge de la formation professionnelle n’en reviennent pas dans leurs prévisions futuristes estimant qu’une telle spécialité est très demandée par le marché du travail vu les milliers de chantiers ouverts un peu partout dans les 48 wilayas composant le territoire national. Les élèves ayant atteint la terminale (3e As) pourront également bénéficier, à partir de cette année, des cycles de formation dans le cadre de l’industrie de l’impression et des techniques de communication.
Là encore, les responsables de la formation professionnelle de la wilaya estiment juste d’ouvrir 30 places pédagogiques à partir de cette saison et ce, dans le centre de la formation professionnelle d’El Hamri. Ce n’est pas tout. Les jeunes, n’ayant pas requis le niveau scolaire, seront aussi formés dans plusieurs autres formations dont la main-d’oeuvre est devenue une denrée rare ces dernières années dans plusieurs secteurs névralgiques. A l’effet de la formation des jeunes dans ces petites spécialités à la main-d’oeuvre hautement demandée, ce sont pas moins de 600 jeunes qui ont rejoint hier les bancs des centres de formation professionnelle.
La gent féminine, en particulier la femme rurale, n’est pas en reste des prévisions des décideurs locaux du secteur en lui réservant un quota de 200 places pédagogiques des différentes spécialistes. Idem pour les détenus des centres pénitenciers d’Oran dont le nombre de personnes à former a été arrêté par la direction locale de la formation professionnelle au chiffre avoisinant 600 prisonniers. En tout, ce sont pas moins de 6 500 jeunes qui ont rejoint hier les bancs des dizaines des centres de formation professionnelle que compte la wilaya d’Oran.