Engagé dans un cycle de mutations dans la perspective d’améliorer la qualité des services offerts aux usagers, le secteur des transports peine à réaliser ses objectifs, nonobstant l’achèvement de certaines infrastructures.
Il est ainsi vrai que la capacité nationale en matière de transport s’est nettement renforcée sans que cela ne génère des améliorations dans les services, aussi bien dans ce qui concerne le transport urbain que celui ferroviaire.
Le citoyen vérifie quotidiennement les défaillances et autres carences qui entourent le secteur des transports, qui se cherche encore une organisation adaptée aux spécificités de chaque localité.
Un problème maintes fois dénoncé par la corporation elle-même qui n’arrive pas à répondre aux besoins croissants des malades.
Infirmiers, sages- femmes… et autres aides-soignants se retrouvent dans des situations difficiles pour faire face aux flux des personnes qui les sollicitent pour des soins urgents.
Ajouté au manque continu des moyens matériels dans toutes les structures de santé, ce déficit en personnel paramédical ne fait qu’aggraver une situation déjà trop difficile, aussi bien pour le personnel soignant que pour les patients.
Tous les syndicats de la santé ont soulevé ce problème et pas seulement celui des paramédicaux.
Et pour cause : les conséquences tombent sur tous et il fallait bien réagir.
Précisons que ce n’est pas le manque de postes budgétaires qui en est à l’origine mais la limitation des places de formation. «Les offres de formation sont très limitées… Les paramédicaux ne chôment pas. Dès qu’ils terminent leur formation, ils sont intégrés dans les services de santé», fait remarquer un membre de la corporation.
Revenons-en à l’information du jour : 10 802 candidats bénéficieront donc d’une formation paramédicale à partir de la rentrée prochaine.
Les besoins à l’horizon 2013 avoisinent les 33 257. L’effectif actuel est de 85 286.
Le représentant du département de la Santé, Aïssa Faci, directeur des ressources humaines, assure que «le ministère garantit l’emploi pour l’ensemble des candidats admis à l’issue de leur formation et le recrutement au niveau des structures sanitaires de leur lieu de résidence».
Le même responsable précise que sur l’ensemble des 10 922 places prévues, 6 735 concernent «le recrutement externe par concours sur titre pour l’accès à la formation des paramédicaux, des sages-femmes et des auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation», et 4 067 places «sont réservées au recrutement externe par concours sur épreuves pour l’accès au corps des aides-soignants», alors que 120 places concernent «le recrutement interne par concours sur épreuves pour l’accès au corps des professeurs d’enseignement paramédical 1er degré».
Pour commencer cette formation, il est évident de s’y inscrire d’abord. Le représentant du département de Saïd Barkat indique que ces inscriptions se dérouleront au niveau des 35 écoles de formation existantes.
Pour terminer, M. Faci annonce l’ouverture de 239 classes annexes dans différentes structures de santé pour les besoins de cette formation.
Ceci, en particulier, dans les wilayas du sud, les Hauts Plateaux et dans certaines régions enclavées du pays.
Amirouche Yazid
